La situation demeure préoccupante quant aux besoins en médecine dans Portneuf. C’est le cas à Saint-Marc-des-Carrières alors que la clinique locale pourrait voir 6 100 patients orphelins d’ici 2023 en raison du départ à la retraite de médecins.
Les responsables de cette clinique ont fait le point avec la population locale alors que plus de 150 personnes se sont déplacées le 8 septembre pour une soirée d’information faisant le point sur la problématique.
La nouvelle façon de procéder pour attribuer les patients à un médecin, les patients orphelins et le Guichet d’Accès à un Médecin de Famille (GAMF) étaient les sujets de discussions.
« Les gens sont inquiets; beaucoup sont orphelins, ils n’ont pas de médecins et s’inscrivent au guichet et ils n’ont pas de réponses », faisait savoir le coordonnateur Jean Luc Frenette.
« On a donc voulu les rassurer. Il n’y a pas juste un médecin qui peut vous traiter; il y a également des super-infirmières, des cliniciennes et d’autres professionnels qui peuvent épauler dans le système, » révélait M. Frenette qui confirme qu’ils sont passés de six médecins à deux à plein temps et trois à temps partiel.
Le Centre Médical et Professionnel de l’Ouest de Portneuf à Saint-Marc-des-Carrières enregistre 4 000 patients orphelins reconnus par le comité santé.
On y compte présentement deux médecins à temps plein : les Dr Jean Frenette et Dre Johanne Gagnon qui a commencé le 7 septembre; en plus de deux autres à temps partiel.
Le coordonnateur de la clinique confirme également la venue d’un nouveau médecin des Forces armées Canadiennes qui vient dépanner : la Dre Michèle Raymond à temps partiel aussi.
« On n’est pas capable de donner un médecin à tout le monde. Il faut changer notre philosophie; on ne demande plus à être traité par un médecin; on peut voir quelqu’un d’autre. On doit penser autrement pour les soins qu’on doit apporter aux gens », c’est ce qu’on a voulu passer comme message mentionnait-il.
Rappelons que le mois dernier, le comité pour la sauvegarde des soins de santé dans Portneuf prétendait qu’il faudra vingt médecins supplémentaires requis dans la région d’ici 2023 à la suite des retraites anticipées.