Danielle DuSablon, nouvelle présidente des Rendez-vous culturels de Saint-Casimir, a lancé une invitation enthousiaste à assister cette semaine aux projections du 13e Festival de films pour l’environnement de Portneuf, dont le coup d’envoi a été donné lors du Ciné-souper, vendredi.
Les organisateurs ont conjuré le chiffre 13 et le tarissement des sources de financement en misant l’an dernier sur de nouveaux joueurs.
Le Festival a pris un virage à 180 degrés avec l’appui du député Michel Matte, affirme Mme DuSablon. «Depuis 2015, avec le cocktail et la qualité des films, le Festival a accroché les complets cravates qui se tenaient plus loin de l’environnement. Cette année, on en voit l’effet», a-t-elle expliqué.
Dans une intervention inspirante, le chef réputé Jean Soulard, président d’honneur du Ciné-souper, a exposé comment sa préoccupation pour l’environnement s’est développée à travers la recherche de produits d’ici. Il a été l’un des premiers «urbainculteurs» au Québec en faisant pousser des fines herbes et en installant des ruches sur le toit du Château Frontenac. Aujourd’hui, il se préoccupe de la pêche.
«Nous avons une cuisine québécoise parce que nous avons des produits québécois. On ne peut faire que de la bonne nourriture avec de bons produits. Portneuf et Charlevoix sont exemplaires à ce point de vue», a-t-il déclaré, citant son lien avec Aliksir de Grondines.
De retour d’un séjour d’un mois en Inde où il a découvert la multitude des mélanges d’épices, il a annoncé qu’il fera un 10e livre de cuisine.
Le député Michel Matte a invité les gens du Festival, et les autres intervenants culturels de la région, à participer à la consultation sur la politique culturelle du Québec. «Pour que vous mettiez moins d’énergie pour aller chercher de l’argent et plus pour l’organiser», a-t-il déclaré.
Les projections se poursuivent tous les soirs au Théâtre des Grands Bois à Saint-Casimir jusqu’au gala qui couronnera les gagnants samedi. Voir la programmation complète à ffpe.ca.