Plutôt la mort que la souillure, le deuxième tome de l’Été noir

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Par Gaétan Genois
<i>Plutôt la mort que la souillure, </i>le deuxième tome de <i>l’Été noir</i>
L'autrice Sophie Corinne Benoit, de Pont-Rouge. (Photo : MiK Landry, éditeur)

L’automne dernier, la pont-rougeoise Sophie Corinne Benoit lançait le premier tome de sa trilogie Un coin de terre sous le titre L’été noir. L’autrice s’y intéressait à la présence irlandaise au Québec, à travers un événement historique réel. 

Dans le premier tome,  des émigrés irlandais sont arrivés à Montréal à l’été 1847. Ils arrivaient sur des bateaux infectés par le typhus et il n’y avait plus de place à Grosse-Îles.

À travers cette intrigue policière, les faits historiques réels s’entremêlent aux passages fictifs et romancés sous la plume de l’autrice.

Les personnages principaux qui sont un agent double irlandais et un enquêteur vont solutionner plusieurs crimes qui sont survenus dans le premier volet.

L’émeute de Zion Church

Dans ce deuxième roman intitulé Plutôt la mort que la souillure, l’intrigue tourne autour d’un fait historique réel, soit l’émeute de 1853 à l’église Zion de Montréal, alors qu’un orateur italien avait tenu des propos négatifs et controversés à propos de la religion catholique.

Le fait qu’il y avait beaucoup d’Irlandais à cette époque à Montréal a suscité la colère de ceux-ci, ce qui a résulté en un événement sanglant.

Histoire, romance, enquête

« J’aime mélanger l’histoire, la romance et l’enquête, révèle Mme Benoit. J’utilise les faits historiques à travers les trois tomes de la trilogie. Mon idée générale était faite avant que je commence le premier, et je sais déjà comment le troisième finit ».

« Mon intention était d’écrire sur un personnage irlandais et que l’histoire se passe au Québec, ajoute Sophie Corinne Benoit et que le personnage réagisse avec ces éléments historiques. »

On retrouve beaucoup d’influence irlandaise dans la culture québécoise, fait remarquer l’autrice. « Je voulais écrire une histoire sur cette culture-là. »

La couverture du roman Plutôt la mort que la souillure, de Sophie Corinne Benoit. Photo : MiK Landry, éditeur

Inspiration

Avant de se lancer dans cette aventure littéraire, Sophie Corinne Benoit a recherché son inspiration avec la lecture d’auteurs reconnus dans le monde de l’intrigue policière, citons Chrystine Brouillette, Kathy Reichs ou encore Harlan Coben.

Elle a également lu la biographie de Nicole Juteau, connue comme la première policière au Québec.

Le troisième et dernier tome sortira à l’automne.

Lancement

Le lancement de Plutôt la mort que la souillure aura lieu le 21 avril à la Librairie Donnacona, de 13 heures à 16 heures. L’autrice fera une courte présentation et se livrera par la suite à une séance de dédicace.

Le livre sera en vente lors du lancement (35 $) et par la suite à la Librairie Donnacona.

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