«Les anciens journaux rapportaient de temps en temps les événements marquants, les petites nouvelles et les anecdotes qui se produisaient à Pont-Rouge. […] Leur répétition durable peut devenir révélatrice des traits distinctifs qui caractérisaient la vie de cette collectivité», mentionne l’auteur en avant-propos du livre.
M. Julien a épluché les journaux publiés à Québec de 1867 à 1901 afin d’y dénicher des articles en lien avec Pont-Rouge. Il a effectué ses recherches dans les archives du journal Le Canadien, Le Courrier du Canada, L’Électeur, Le Journal des campagnes et La Justice.
Les résultats de ses recherches entreprises il y a deux ans sont exposés sous neuf thèmes qu’ils qualifient de «traits révélateurs de l’atmosphère des 34 premières années de l’histoire de Pont-Rouge».
L’arrivée du chemin de fer est le thème le plus développé. En 1877, durant huit mois et demi, la gare de Pont-Rouge a été la destination finale des trains en provenance de Québec, signale M. Julien.
Deux excursions par chemin de fer de plus de 1000 personnes de Québec à Pont-Rouge, le dimanche, ont été largement traitées dans les journaux. Après une plainte du curé de Pont-Rouge, l’archevêque de Québec a défendu sous peine de péché grave de telles excursions. «Les points de vue des journalistes et du curé différaient», précise M. Julien.
Accidents de train et même des présumées tentatives pour faire dérailler le train à Pont-Rouge sont aussi rapportés dans le livre.
Le document traite également du site Déry, de l’esprit entrepreneurial, du règne du cheval, de la ferveur des cérémonies paroissiales, de la polyvalence du médecin, de la prohibition de l’alcool, du fléau des incendies et des bribes de vie campagnarde, dont un défi accepté par un cultivateur de «lier 1500 bottes de foin en 12 heures».
Le livre «Les premiers temps de Pont-Rouge vus à travers les journaux d’antan (1867-1901)» est en vente au coût de 10$ au presbytère de Pont-Rouge, au Moulin Marcoux et au couvent des Sœurs de la Charité de Saint-Louis.
