«L’histoire, c’est une expédition. On simule le fait que le village est à peu près à une demi-heure de route. [Les personnages] viennent voir leur grand-mère et leur grand-père sur une petite île. Ils partent de la montagne jusqu’au fleuve et ça finit avec un gros pow-wow, une rencontre avec les Blancs», a résumé M. Beausoleil, qui a lancé son projet en avril dernier au Festival de films de Portneuf pour l’environnement (FFPE).
Ce tournage sur sa terre de Saint-Léonard constitue les balbutiements du projet sur lequel il travaille depuis un peu plus de trois ans. Cinq ou six scènes mettant en vedette des figurants enfants et adultes ont été filmées en deux jours pour le pilote d’une durée de quatre minutes. Une autre séquence de trois scènes sera tournée prochainement à la maison longue de Wendake avec des figurants autochtones qui compléteront la distribution.
M. Beausoleil, qui signe la narration, raconte qu’un autre «gros pas» a été franchi récemment, alors qu’il s’est assuré de la collaboration du Conseil de la Nation huronne-wendat en vue du tournage de son long-métrage qui devrait être entrepris l’été prochain. «Ça assure la vraisemblance et peut-être que financièrement, ça va aider aussi», a-t-il mentionné.
L’équipe de réalisateurs est aussi complétée. Alexandre Hardy, Léo-Denis Carpentier, Christian Fournier, Marc-André Turgeon et Luis Bertrand, un acteur et réalisateur montréalais originaire de Saint-Marc-des-Carrières, travailleront de pair avec Michel Beausoleil.
Le film «Portneuf 1514» est attendu sur les écrans en 2018 si la campagne de financement, qui sera lancée lors du prochain FFPE, se déroule dans les délais prévus.
