Pendant le gala que le présentateur Stéphane Paradis a qualifié de «punché», 16 lutteurs sont montés entre les câbles. Sept combats ont été disputés entre «la crème de la crème», comme les a qualifiés l’annonceur.
«Tous les combats étaient bons! Certains à cause de l’humour, d’autres à cause de la voltige», a commenté Stéphane Paradis. La participation du public, le son, l’éclairage, tout y était, selon lui.
Certains hommes forts s’en sont mieux tirés que d’autres. Franky The Mobster, Pee-Wee, Tombstone, Jeremy Prophet, Darko, Sexxxy Eddy, Sylvain Grenier, Rob Terry et Abyss comptent parmi les vainqueurs de la. Ce dernier a remporté son combat grâce à l’intervention in extremis dans le ring du maire Sylvain Germain. Les amateurs se souviendront de la prestation de celui qui a eu l’idée d’une telle soirée: après avoir «tassé» un lutteur, le maire a déchiré son gilet pour faire apparaître son maillot d’arbitre.
Comme dans toute bonne soirée de lutte, la foule n’a pas ménagé les huées pour les méchants et les hourras pour les bons. La famille de feu Lucien «Popoye» Pelletier, qui a organisé les derniers galas de lutte à Donnacona dans les années 1980, était aux premières loges des combats. Une exposition de photos relatait d’ailleurs l’engagement de M. Pelletier, qui est décédé en 2013.
Rendez-vous annuel?
«La demande est déjà là pour que ce soit répété l’an prochain», a mentionné le présentateur des combats Stéphane Paradis sans toutefois confirmer le retour de l’événement. «Disons plutôt que la table est mise», a-t-il poursuivi tout en assurant qu’un éventuel gala à Donnacona ne nuirait pas à celui de Saint-Basile. «Ce qui est à Saint-Basile reste à Saint-Basile», a-t-il assuré.
Des modifications ont été apportées à ce texte le 26 août.