Cette traverse équestre a été aménagée sur une piste déjà existante. Elle sert de porte d’entrée au parc et conduit les randonneurs jusqu’au sentier Coureurs des bois à Saint-Ubalde.
De l’aveu de Nathalie Beaulieu, du Conseil québécois du Sentier transcanadien (CQST), la présence de chevaux dans cet espace naturel est inhabituelle et le déploiement du Sentier transcanadien en rehausse l’offre touristique. «Parcourir le Sentier transcanadien, c’est plus qu’une balade à cheval. C’est partir à la découverte des régions et c’est tout le côté touristique qui s’attache à ça», a-t-elle commenté.
«C’est beaucoup plus qu’un lien entre deux régions, cette piste. C’est un bel exemple de cohabitation à l’intérieur du parc entre les différents usagers», a déclaré le maire de Saint-Alban Bernard Naud, qui présidait jusqu’à tout récemment la Corporation du Parc naturel régional de Portneuf.
Car l’achèvement de cette portion du Sentier transcanadien est porteur d’avenir. Le CQST est à négocier des droits de passage pour relier le sentier Coureur des bois, à Saint-Ubalde, et le sentier Pégase, en Mauricie. Parallèlement, le CREP planche sur un tracé qui permettra de galoper de Saint-Basile jusqu’à Saint-Alban. Le Sentier transcanadien devrait traverser Portneuf d’est en ouest d’ici deux ans, selon les prévisions de Richard Sénécal, du CQST. «On espère que d’ici 2017 tout va être complété», a-t-il dit.
Même s’il n’a pas nécessité d’investissement financier, le développement de la traverse du Parc régional a une valeur d’au moins 15 000$ si on comptabilise les heures des bénévoles du CREP depuis la création du projet en 2009, évalue M. Sénécal. Et ce seront les mêmes volontaires qui assureront l’entretien du sentier, a-t-il ajouté.
En incluant le tronçon de 13 km liant Saint-Basile à Sainte-Christine-d’Auvergne et à Saint-Raymond qui a été inauguré à l’automne 2014, le Sentier transcanadien s’étend maintenant sur 70 km dans la région. À l’échelle nationale, 80% des pistes situées entre le Pacifique et l’Atlantique sont présentement interreliées. Au final, le Québec aura la plus longue portion équestre de l’ensemble des provinces et territoires, a mentionné Nathalie Beaulieu.