Le circuit historique inauguré le 19 juin relate des pans d’histoire de la ville sur six panneaux dispersés sur le territoire. Un panneau est installé à la mairie pour raconter la fondation, deux le sont sur la rue St-Laurent pour évoquer l’importance du fonds Jacques-Cartier et les moulins et usines. D’ailleurs, le tiers des maisons du circuit se trouvent sur cette rue où ont habité les dirigeants de la compagnie Donnacona Paper. Des panneaux sont aussi situés à l’église Sainte-Agnès rappelant l’érection de la paroisse, au parc Jacques-Cartier, près des écoles, parlant de la rivière, et devant le relais de la Pointe-aux-Écureuils concernant la seigneurie Bélair, berceau de Donnacona. Quinze résidences et commerces de la rue Notre-Dame, quatre de l’avenue Jacques-Cartier et trois de l’avenue Saint-Jacques font partie du circuit. Sept bâtiments ont été construits avant la fondation de Donnacona. Le plus vieux a été bâti autour de 1724 et le plus récent en 1957.
Le comité a dû faire un choix parmi les édifices proposés. C’est une première étape et la ville pourra continuer de développer le projet ultérieurement, explique le vice-président des fêtes et responsable du volet historique, Fernand Morel.
La ville et le comité des fêtes du 100e anniversaire souhaitaient laisser un legs à Donnacona, dit le maire Sylvain Germain. Le parcours historique rejoint ce que le comité voulait accomplir en lien avec le thème des fêtes «Nos souvenirs notre avenir». Selon le président des fêtes, Alain Papillon, son comité voulait laisser une empreinte et il n’y avait pas de circuit touristique à Donnacona. «Les gens en apprendront beaucoup sur Donnacona même si c’est une ville jeune», a-t-il dit.
Selon le maire, le circuit historique est le reflet de nombreuses heures de bénévolat. On a résumé en 300 mots ce qui a paru dans les fascicules «Je te raconte ma ville» réalisé par une poignée de bénévoles du comité historique. Le concept des panneaux revient à l’infographiste Gilles Thibodeau.
