Que battent les tambours de Portneuf!

Photo de Mathieu Hardy
Par Mathieu Hardy

Les tambours de Portneuf étaient encore au coeur du festival de musique qui leur est consacré. L’engouement pour cette fête de la musique traditionnelle, qui en était à sa sixième année, se propage. Des amateurs de Gatineau, Trois-Rivières, Rimouski, Montréal et Québec ont convergé vers Portneuf, souligne Gaétan Morissette, président de la Société des arts traditionnels de Portneuf qui organise le festival.

L’origine des musiciens qui se sont succédé sur la scène André-Paris était aussi diversifiée. Malcom Kingsborough, un Portneuvois d’origine irlandaise, et Gilles Moncoudiol, un Français qui a traversé l’Atlantique expressément pour participer au festival, ont ouvert le segment de scène libre. Comme plusieurs, ils ont joué de la musique traditionnelle et ont témoigné de l’importance qu’elle a dans leur quotidien.

Quatre performances d’artistes composaient la programmation. Le groupe Va-et-Vient, parti du Vermont, a séduit le public, tout comme les airs du duo Bette & Wallet. La musique des Tord-Vis, une formation de Rimouski, qui en était à sa première participation au Festival des tambours de Portneuf, a également été appréciée par la foule.

La musique en images

Inséré dans la programmation l’an dernier, le retour du volet cinéma a satisfait les nostalgiques. Le cinéaste André Gladu est revenu pour présenter «Le Quêteux Tremblay», un second documentaire tourné dans Portneuf. «Ça a été un beau moment, près de 40 ans après le tournage», a témoigné Gaétan Morissette.

Dans ce film tiré de la série «Le son des Français d’Amérique» tourné dans les années 1970, Gladu part à la rencontre du violoneux William Tremblay. Devenue un incontournable, la musique en images est là pour de bon, assure M. Morissette.

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