La SQ modernise ses équipements de patrouille nautique 

Photo de Mathieu Hardy
Par Mathieu Hardy
La SQ modernise ses équipements de patrouille nautique 
La nouvelle embarcation de patrouille nautique de la Sûreté du Québec a été mis à l’eau pour la première fois, le 19 juillet, sur le lac Saint-Joseph. (Photo : Offerte par la Sûreté du Québec)

L’engouement pour la navigation de plaisance et la hausse des activités sur les plans d’eau de la région a amené la Sûreté du Québec (SQ) à moderniser ses équipements de patrouille nautique. La nouvelle embarcation a été mise à l’eau, sur le lac Saint-Joseph, une première fois le 19 juillet. 

Les agents du centre de services de Pont-Rouge disposent maintenant d’un bateau Titan Pathfinder pour effectuer la patrouille lors d’opérations de sécurité nautique. 

Cette acquisition permet de bonifier la surveillance, car elle est mieux adaptée à la réalité et à la configuration des plans d’eau, dit la porte-parole Hélène St-Pierre. « Cette patrouille nautique est rapide et peut naviguer dans différentes conditions », ajoute-t-elle, en mentionnant que le bateau est doté d’un pourtour de caoutchouc qui facilite les interceptions. 

Rôle préventif 

Mme St-Pierre précise que si la SQ est de plus en plus présente sur les lacs et rivières, c’est d’abord à titre préventif.  

« Nous sommes là pour vérifier les compétences et les aptitudes de conducteurs et vérifier que tous les équipements nécessaires et requis par la loi se trouvent à bord des embarcations. » 

Capacités affaiblies 

Il arrive, par la bande, que les patrouilleurs interceptent des plaisanciers dont les capacités sont affaiblies. 

Le 23 juillet, plus de 20 embarcations ont été vérifiées sur le lac Saint-Joseph. Un constat d’infraction a été remis. 

Par ailleurs, lors cette même journée de patrouille, deux plaisanciers ont échoué l’alcotest auquel ils ont été soumis. Leur dossier se retrouve entre les mains du Directeur des poursuites criminelles et pénales. 

Consommer à bord 

« Au Québec, il n’est pas interdit de consommer à bord d’une embarcation, même s’il s’agit d’un bateau à moteur. Toutefois, les conducteurs qui […] ont la capacité de conduite affaiblie par l’alcool ou les drogues […] s’exposent aux sanctions prévues par le Code criminel pouvant comprendre entre autres une amende, un casier judiciaire, une interdiction de conduire [ou] une peine d’emprisonnement, dépendamment du nombre de récidives », indique la SQ dans son site Internet. 

Partager cet article
S'inscrire
Me notifier des
guest
0 Commentaires
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires