Manifestation éclair au Centre de recherche en sciences animales de Deschambault

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Par Stéphane Pelletier
Manifestation éclair au Centre de recherche en sciences animales de Deschambault
La trentaine de syndiqués du CRSAD ont exprimé leur mécontentement face à la lenteur des négociations. (Photo : Stéphane Pelletier)

Le 25 avril, sur l’heure du dîner, les membres du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) du Centre de recherche en sciences animales de Deschambault (CRSAD) ont manifesté leur mécontentement.

La trentaine de syndiqués du CRSAD tenait ainsi à exprimer leur désaccord vis-à-vis l’attitude de la partie patronale à la table de négociation. La direction du CRSAD continue de rejeter les demandes syndicales dans le but de renouveler la convention collective échue depuis septembre dernier.

La manifestation éclair, qui s’est déroulée de 11 h 30 à 13 h 30, avait pour objectif de faire du bruit. « Aujourd’hui, on fait un moyen d’action et il va peut-être y en avoir d’autres. Peut-être qu’on sera obligé de se rendre à la grève, mais ce n’est pas le but ultime. La grève, c’est si l’on n’a vraiment pas le choix. Si ça continue à jaser à la table, on va espérer que tout se règle », laisse savoir Caroline Bouffard, présidente régionale du SFPQ.

Cependant, elle déplore un comportement de l’employeur. « Il menace de vendre les animaux si les employés exercent leur droit de grève. Après deux jours de grève, la totalité des animaux serait vendue, donc on peut penser à de nombreuses coupures d’emplois par la suite », indique-t-elle. Cette menace aurait été retirée depuis.

Les pourparlers se heurtent principalement à la question monétaire. Photo : Stéphane Pelletier

La question monétaire

Les pourparlers se heurtent principalement à la question monétaire. « Après des mois de négociation, l’employeur refuse d’offrir des hausses salariales qui tiennent compte de l’inflation et de la pénurie de main-d’œuvre. La direction doit réaliser que la patience de nos membres a atteint ses limites. Les travailleuses et les travailleurs de CRSAD réclament simplement des conditions de travail équitables », rappelle Mme Bouffard.

Pour pallier la hausse constante du coût de la vie, les membres réclament un rattrapage salarial et des augmentations de salaire liées à l’indice de prix à la consommation (IPC). « Ce sont des choses qui peuvent se régler vite s’il y a une volonté. Le truc, c’est qu’eux, ils sont campés sur leurs positions. Et nous aussi. Il faut trouver une façon de s’entendre, mais là, on est bloqué », résument les délégués syndicaux des travailleurs du CRSAD, Carl Julien et Édith Desmarais. La direction du CRSAD n’était pas disponible pour répondre à nos questions.  

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