Unis contre le myriophylle à épi au lac Sept-Îles

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Par Steeve Alain
Unis contre le myriophylle à épi au lac Sept-Îles

«On n’en a pas dans le lac et on n’en veut pas!» Tel est le message lancé au lac Sept-Îles au sujet de l’indésirable myriophylle à épi, une plante envahissante. Trois partenaires se sont unis pour bloquer l’intrus.

L’Association des propriétaires du lac Sept-Îles (APLSI), la Ville de Saint-Raymond et l’organisme de bassin versant CAPSA ont signé le 2 mai une entente de partenariat pour éviter l’introduction du myriophylle à épi dans le lac. Une campagne de prévention était lancée au même moment.

«On n’en a pas dans le lac et on n’en veut pas!» a dit Pierre Gourdeau, responsable du comité environnement de l’APLSI, au sujet de la plante qui affecte quelque 170 plans d’eau au Québec.

Marc Rondeau, porte-parole de l’APLSI dans le dossier, appelle à la vigilance et soutient qu’il faut agir maintenant afin d’éviter l’apparition du myriophylle dans le lac Sept-Îles. Une fois introduite dans le lac, la plante se reproduit à partir de fragments de tige sectionnée et y demeure plusieurs années.

«C’est une opportunité pour tous d’y aller en prévention. C’est moins coûteux», a dit M. Rondeau, signalant qu’un lac avec des plantes envahissantes peut faire baisser les valeurs foncières des propriétés environnantes.

L’entente comprend quatre volets d’intervention : la concertation; la sensibilisation, la mise en place de bonnes pratiques et la tenue d’activités de détection.

La plante peut être introduite dans un lac entre autres par des fragments de sa tige sur des embarcations ou encore sur des hydravions provenant d’un lac avec myriophylle.

L’APLSI compte plus de 400 membres. Il y a beaucoup d’accès au lac et beaucoup d’usagers, ont rappelé les responsables.

Selon le maire Daniel Dion, les visiteurs avec leur bateau et les gens qui louent des chalets doivent être particulièrement sensibilisés à la problématique.

Les partenaires avec l’une des affiches de la campagne de prévention. Photo – Steeve Alain

Une table de concertation sera formée. Les propriétaires seront rencontrés et un guide des meilleures pratiques «pour ne pas être envahi» leur sera remis.

Des affiches seront installées. Une brigade appuyée de la CAPSA sera aussi formée avec mission de détecter le myriophylle à épi et d’en informer leur association, s’il y a lieu, afin que des mesures soient prises.

La Ville et l’APLSI contribuent chacune pour 2500$ au projet. L’APLSI bénéficie aussi de 4000$ d’Emplois d’été Canada, soutenue par le député Joël Godin, pour l’embauche d’un agent de sensibilisation.

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