Pont-Rouge empruntera 3,5 M$ pour convertir le couvent

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Par Denise Paquin
Pont-Rouge empruntera 3,5 M$ pour convertir le couvent

Dix mois après l’acquisition de l’édifice au coût de 850 000$, la Ville amorce, comme prévu, le processus de conversion du couvent en hôtel de ville et centre communautaire.

Le conseil municipal a adopté, le 4 juillet, le règlement 511-2016 qui prévoit des dépenses en immobilisation et un emprunt de 3,5 M$ pour mettre aux normes le 189 de la rue Dupont, édifice d’une superficie de 7400 mètres carrés (près de 80 000 pieds carrés) sur quatre étages.

Les travaux devraient commencer sitôt ses occupantes déménagées dans leur nouvelle maison de retraite à Lévis, en octobre. Elles sont une soixantaine à Pont-Rouge où la congrégation s’est établie en 1904.

Appel à signer

Des citoyens qui questionnent depuis le début la validité et le coût du projet demandent aux Pontrougeois de signer le registre le 27 juillet, malgré que le journée tombe en pleines vacances de la construction, afin d’obliger la tenue d’un référendum.

«S’il y a un référendum, nous allons peut-être avoir les vrais chiffres de la mise aux normes de ce bâtiment», explique Mario Dupont, président de l’Association des gens d’affaires de Pont-Rouge.  

M. Dupont, qui faisait partie du comité de citoyens qui avait remis le projet en question l’an dernier, a indiqué au Courrier avoir diffusé un message sur Facebook. Il veut que les citoyens puissent se faire une idée juste du coût réel des travaux, qu’il estime plus élevé que prévu.

Il indique que des questions restent en suspens. Le rapport du Groupe Gesfor sur la présence d’amiante demeure «inaccessible» et celui de Genecor ne parle pas de l’état des drains de toiture ni de la toiture ni de la présence possible d’amiante dans les conduits de chauffage et de plomberie. L’édifice ne répondrait pas non plus aux normes parasismiques «servir de bâtiment de protection civile».

«Je ne ferai pas un débat dans les médias», a déclaré le maire Ghislain Langlais qui, vendredi, a refusé de répondre aux questions du Courrier avant la journée de registre.

L’an dernier, le maire avait dit que le projet aurait «peu d’impact sur le compte de taxes» car il serait financé principalement par un retour sur la taxe d’accise sur l’essence de 2,6 M$.

L’avis public publié le 13 juillet mentionne qu’il faut 500 signatures pour que le règlement fasse l’objet d’un référendum.

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