Le combat médiéval, nouvel art martial

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Par Denise Paquin
Le combat médiéval, nouvel art martial
Alexandre Ménard et Alexandre Marcotte en combat. Photo - Académie Scrimicie

Vous êtes amateur de Kaamelott ou de batailles au Duché de Bicolline, ou simplement à la recherche d’une nouvelle activité physique? La scrimicie est peut-être pour vous!

Des séries fantastiques comme « Le Trône de fer », d’inspiration historique comme « Vikings » ou, sur un mode plus humoristique, « Kaamelott », ont renouvelé l’intérêt pour le maniement des armes anciennes. Au début des années 1990, un Québécois, Gabriel Mailhot, a modernisé le genre. S’inspirant des écrits et techniques de combat au Moyen-Âge en Europe, il a fixé les règles d’un nouvel art martial, la scrimicie. C’est cette discipline qu’Alexandre Marcotte veut faire connaître à la nouvelle antenne de l’Académie Scrimicie à Pont-Rouge.

« Il y a peu de jeunes qui n’ont pas rêvé d’être chevalier! » lance le directeur de la nouvelle école. Cet adepte de karaté passionné de « Kaamelott » avoue avoir été attiré à la fois par le côté martial, soit le cadre réglementaire, et le côté médiéval de la scrimicie. C’est en voulant renouveler son abonnement à l’école de Québec que lui et Alexandre Ménard, l’un des fondateurs et directeur de l’Académie Srimicie campus Limoilou, ont décidé d’ouvrir le nouveau campus.

L’un des attraits de cet art du maniement de l’épée est qu’il s’adresse à tous. « On n’a pas besoin d’être gigantesque. Il s’adapte à toutes les formes ou les tailles. C’est la touche avant la force », explique Alexandre Marcotte. Arya Stark, l’un des personnages de la série «  Le Trône de fer », illustre parfaitement cette vision, de l’avis du Pont-Rougeois. Jeune et petite, elle manie avec une rare dextérité sa petite épée « Aiguille ».

Comme tout art martial, l’apprentissage de la scrimicie comporte un volet entraînement et un volet compétitif. Sport de pointage, comme l’escrime, elle s’en différencie par la diversité des armes pouvant être utilisées : de l’épée à deux mains au sabre avec cloche, en passant par l’épée et le bouclier. « J’ai même vu quelqu’un avec une épée de pirate ! » lance Alexandre Marcotte en riant. La façon de les utiliser, les stratégies et l’équipement de protection diffèrent également. Plus légère à l’entraînement, la protection s’accroit en compétition : les combattants portent, par exemple, un solide casque pour se protéger des coups. Les armes d’entraînement pour les cours sont faites dans une matière synthétique présentant le même poids et la même flexibilité que les armes de compétition, en métal.

« C’est une activité super agréable dans laquelle règne l’esprit sportif », indique Alexandre Marcotte. Seule contrainte, il faut être âgé d’au moins 14 ans pour s’inscrire aux activités le 13 septembre. Pour plus d’information : www.scrimicie.com, https://www.facebook.com/Scrimicie ou écrire à campus.portneuf@scrimicie.com.

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