Le CIUSSS de la Capitale-Nationale tente par tous les moyens d’administrer une première dose du vaccin contre la COVID-19 aux Portneuvois, surtout aux jeunes adultes de 18 à 30 ans qui sont beaucoup moins enclins à se présenter dans les cliniques de vaccination.
Le Vaccin-O-Bus qui s’est stationné devant l’aréna de Donnacona aujourd’hui reviendra demain, une visite imprévue, mais qui, selon le CIUSSS, est nécessaire puisque le nombre des 18-30 ans de Portneuf vaccinés est très inférieur à celui de la moyenne de la Capitale-Nationale. Selon la directrice de la vaccination au CIUSSS de la Capitale-Nationale, Patricia McKinnon, il y a 10% moins de jeunes de ce groupe d’âge vaccinés dans Portneuf. «On a encore du chemin à faire», dit la directrice.
Le Vaccin-O-Bus a changé son itinéraire pour la fin de semaine. Il devait aller à la baie de Beauport, mais le mauvais temps annoncé samedi a incité les responsables à revenir à Donnacona. Il sera encore devant l’aréna de 11h30 à 16h et aussi à Saint-Marc-des-Carrières le 21 juin.
L’objectif du Vaccin-O-Bus est de rapprocher le vaccin des citoyens en se rendant dans des endroits ciblés où le pourcentage de personnes vaccinées est moins élevé afin de leur administrer une première dose sans rendez-vous avec le vaccin Pfizer (ATTENTION: le 19 juin, le CIUSSS a annoncé que c’est le vaccin Moderna qui sera administré en raison d’un retard dans la livraison du vaccin Pfizer. La prochaine est attendue le 24 ou le 25 juin. Ce changement affecte uniquement le sans rendez-vous.). «On veut aller où sont les gens», souligne Mélanie Otis, du CIUSSS. Cette vaccination est réservée aux personnes de 12 ans et plus n’ayant pas reçu leur première dose de vaccin. Selon Mme McKinnon, seulement deux personnes parmi la centaine qui attendaient depuis 9h30 se sont présentées pour une première dose. Elles sont passées en priorité.
Difficile à rejoindre
La tranche des 18-35 est difficile à rejoindre. Les jeunes se sentent moins concernés. Ils prétextent des horaires chargés. Ils sont aussi dans l’instantanéité, dit Mme McKinnon, et le site Clic Santé n’offre pas cette rapidité et n’est pas accessible du bout du doigt. Selon elle, des cliniques mobiles pourraient aussi se rendre dans des entreprises de la région pour vacciner les travailleurs de ce groupe d’âge. Selon Mme McKinnon, l’entourage et les parents ont aussi un rôle à jouer pour les inciter à se faire vacciner.
Cependant, la stratégie employée pour vacciner les adolescents donne de bons résultats, selon la directrice. On va les chercher dans les écoles pour les amener dans les centres de vaccination. Le taux de vaccination des 12-17 ans est de 88% dans la Capitale-Nationale.
Photo – Alain Turgeon
