Les travailleurs de la Carrière Calco, à Saint-Marc-des-Carrières, ont un nouveau contrat de travail de cinq ans.
Ils ont adopté à 61% le 24 septembre la recommandation de la conciliatrice du ministère du Travail, après huit semaines de grève.
«C’est la conciliatrice qui a permis de débloquer la situation. Il n’y avait pas grand-chose qui séparait les parties», affirme Nicolas Lefebvre Legault, du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN).
La convention collective en vigueur jusqu’au 28 février 2022 prévoit des augmentations de salaire de 2,5% par année pour les quatre premières années et de 2,75% pour la dernière. Les employés auront aussi droit à une rétroactivité à partir du 1er mars 2017.
C’est le premier contrat de travail des employés de Carrière Calco avec la CSN. En janvier 2018, ils avaient quitté le syndicat des Métallos (FTQ) pour joindre le Syndicat des travailleuses et travailleurs des industries manufacturières (STTIM-CSN).
Les travailleurs revendiquaient également un droit de regard sur le partage des coûts du régime d’assurance collective et de la flexibilité dans l’application de l’horaire de travail de 10 heures, que l’employeur voulait introduire dans l’entreprise. «Il y a eu quelques progrès, mais rien d’assez significatif pour que le syndicat ressente le besoin de le mentionner», a indiqué Nicolas Lefebvre Legault.
La carrière produit des granulats pour la construction, du carbonate de calcium pour l’agriculture et l’industrie, de la pierre de taille et de la pierre pour enrochement.