Rapporté dans les bagages de «snowbirds» de Saint-Raymond il y a quelques années, le pickleball s’est aussi implanté à Saint-Ubalde, importé par des vacanciers du lac Blanc.
Aujourd’hui, les convertis jouent une fois par semaine à Saint-Raymond et quatre soirs à Saint-Ubalde. Avec ses 70 amateurs, Saint-Ubalde aurait même la plus grande concentration de joueurs au monde, avance Daniel Gingras qui est intarissable quand il parle du sport qu’il a découvert en Floride.
Saint-Ubalde compte même des joueurs de haut niveau, comme les Stéphan Dolbec et Steve Hardy, qui participent à des tournois provinciaux, tel celui de Repentigny qui avait lieu les 14 et 15 mai. Le 29 mai, Saint-Ubalde accueillera entre 50 à 70 joueurs à son tournoi qui occupera tout l’aréna. Il est déjà question de prendre de l’expansion en 2017.
Daniel Gingras estime que ce jeu de raquette, cousin du tennis, baptisé pickleball en l’honneur de «Pickle», le chien de son inventeur américain, a tout pour séduire. «C’est un sport rassembleur, facile à apprendre, bon pour les réflexes et le cardio, qui s’adresse à tous, de 10 à 99 ans, qui se joue autant à l’intérieur qu’à l’extérieur», énumère-t-il.
Il suffit d’une démonstration, d’un filet transportable à 200$, de deux raquettes à 25$ chacune et d’une balle, à 3$, et on est prêt à jouer.
Daniel Gingras est tellement mordu de pickleball qu’en plus de jouer, il s’investit corps et âme dans la promotion du sport comme directeur général adjoint de la Fédération de pickleball du Québec.
À ce titre, l’homme d’affaires a la retraite très active a entrepris avec la Fédération une véritable campagne de promotion dans la région.
Cette semaine, du 24 au 27 mai, les élèves de l’école secondaire de Saint-Marc-des-Carrières auront l’occasion de découvrir le sport lors de démonstrations sur l’heure du midi. «Le but c’est de démontrer que le pickleball c’est pas juste pour les vieux et de créer une organisation locale», explique Daniel Gingras. «Ce qui est le plus beau c’est que c’est un sport intergénérationnel. Les jeunes vont pouvoir jouer avec leur grand-père!» lance-t-il.
Les plus jeunes seront aussi courtisés lors du passage de la Caravane de l’Unité de loisirs et des sports (ULS) de la Capitale-Nationale le 5 juillet à Saint-Léonard. Plus de 300 jeunes sont attendus lors de cet événement qui sera le premier du genre au Québec. «On va bloquer une rue et on va mettre cinq filets de pickleball», expose Daniel Gingras.
Le directeur général adjoint de la Fédération québécoise du pickleball a également sensibilisé les directeurs des services de loisirs lors de leur rencontre du 14 mai. «J’ai reçu un accueil excellent. Ce sont des gens dynamiques, positifs», dit Daniel Gingras.
Plusieurs initiatives locales devraient surgir de cette rencontre. Déjà la Ville de Portneuf a programmé une formation en juin et Saint-Marc-des-Carrières compte réaliser une activité l’automne prochain.
Prochaine étape: les écoles. Daniel Gingras prévoit maintenant rencontrer un responsable à la commission scolaire. Ce n’est probablement qu’une question de temps avant que le pickleball fasse son entrée dans nos écoles.
Pour obtenir plus d’information sur le sport et la Fédération, il suffit de le contacter au 418 285-6268 ou à dga@pickleballquebec.com.