Du 17 au 23 mai au Olympic Oval de Richmond BC, se tenaient les Championnats canadiens de gymnastique. La gymnaste de Saint-Raymond, Anika Bédard, y a très bien réussi, emportant deux médailles d’or, l’une avec l’équipe du Québec, et l’autre de façon individuelle.
C’est dans la discipline du saut qu’Anika Bédard a mérité sa récompense individuelle. Elle a pris la première place devant deux autres Québécoises, soit Crystal Chang et Raphaelle Lavigne. Ces athlètes sont de niveau Junior Olympic 9. Elles étaient six du Québec dans cette catégorie et 52 au total.
Cinquante-cinq athlètes féminines représentaient le Québec dans l’ensemble des catégories.
C’est en vertu d’une première place au Championnat québécois en avril qu’Anika Bédard a gagné son billet pour les Championnats Canadiens. de Colombie-Britannique.
Commencer très tôt
La gymnastique est un sport qui se pratique très jeune. Anika a commencé à l’âge de 3 ans, et a débuté les compétitions à l’âge de 8 ans. Jusqu’à l’âge de 16 ans, elle s’est entraînée et a compétitionné au sein du club Acti-Gym de Pont-Rouge.
Par la suite, elle s’est inscrite en sport-étude à Québec, et évolue maintenant avec le club Québec Performance.
En mai 2018, au nombre de ses exploit, Anika Bédard était revenue des Championnats de l’Est du Canada avec quatre médailles d’or et une d’argent au cou.
Son appareil préféré
« J’aime beaucoup faire du saut, c’est mon appareil préféré, c’est là où j’ai gagné ma médaille d’or. Ils prennent un total de toutes les notes pour pouvoir te classe. Il faut vraiment avoir un haut niveau sur chaque appareil », indique-t-elle.
La jeune femme de 19 ans termine sa deuxième année d’études au cégep, en Sciences de la nature. Il lui reste encore une année. Son profil la dirigera vers le monde de la santé.
Déjà âgée
« C’est sûr que je commence à être assez vieille pour faire ce sport-là, rappelle Anika. Mais j’ai l’intention de continuer encore un an. Dans le fond, finir mon cegep et en faire plus pour m’amuser par la suite. Je ne pense pas que je vais continuer la compétition encore longtemps. À partir de 16 ans, on commence à te dire que t’es une vieille gymnaste. »