Le 6 septembre, des dizaines de Québécois ont pris la route pour sensibiliser la population à l’urgence de protéger les forêts du sud du Québec. Le 10 octobre, La Grande marche pour la protection des forêts s’arrêtera à Deschambault-Grondines. Les Portneuvois sont invités à soutenir cette action en faveur de la biodiversité.
Des Québécois connus prendront la parole lors ce ce rassemblement des marcheurs qui aura lieu à 14h à la halte routière de la Barre-à-Boulard, sur la route 138.
L’auteure et cinéaste Anaïs Barbeau Lavalette et Anne-Céline Guyon, ancienne militante de Coule pas chez nous maintenant chez Nature Québec, y seront, tout comme les musiciens Charmaine, Mathieu Mathieu et Martin Lizotte.
La marche a commencé le 6 septembre à Ripon, en Outaouais, et se terminera le 19 octobre par un grand rassemblement à Québec et la remise de propositions à l’Assemblée nationale.
Ses initiateurs veulent unir tous les peuples du Québec afin de promouvoir la biodiversité, la création de 100 aires protégées et que tous deviennent les gardiens des forêts. Ils souhaitent que la marche « marque un grand tournant de la transition économique, écologique et sociale nécessaire pour assurer la santé et le bien-être des générations présentes et futures ».
Le Québec a atteint en 2020 l’objectif de l’ONU de protéger 17% de sa superficie pour en maintenir la biodiversité. Or, la majorité de ces aires se trouve au nord du 49e parallèle, des territoires ayant moins d’intérêts économiques, selon les initiateurs de La Grande Marche. L’an dernier, le gouvernement a également écarté 83 projets de réserve de biodiversité proposés par le ministère de l’Environnement, des MRC, municipalités, groupes de citoyens et communautés autochtones. Depuis, l’ONU a proposé aux pays de hausser la barre et de protéger 30% des terres et des océans.
La Grande Marche demande la protection de 100 aires projetées en terres publiques au sud du Québec, des 83 projets de réserve de biodiversité et autres projets d’initiative autochtone portés par des communautés locales. Elle demande également la protection immédiate de l’ensemble des boisés urbains et périurbains qui sont dans la mire des développeurs et la création d’une loi facilitant la création d’aires protégées en milieux densément peuplés. Enfin, on demande au gouvernement de créer une institution scientifique indépendante, tenant compte de la science autochtone, pour gérer les forêts.
Tout au long de leur parcours, les marcheurs tiendront des activités non-violentes afin de sensibiliser les gens et de les informer sur les enjeux de la forêt québécoise.
Après l’arrêt à Deschambault-Grondines, ils suivront la route 138 et feront étape à Donnacona et à Neuville avant d’atteindre Québec, où un rassemblement est prévu au parc de la Pointe-aux-Lièvres.
Pour en savoir plus, visiter le site Internet www.lagrandemarche.ca et la page Facebook La Grande Marche pour la protection des forêts.
