Saint-Ubalde a perdu d’un coup la moitié de son conseil municipal à un an des élections, mais la municipalité ne remplacera pas les conseillers démissionnaires.
Deux conseillers élus en 2009, Ghislain Matte au siège no 2 et Annie Breau au siège 6, ont démissionné le 9 novembre tout comme la conseillère Josée Martin élue en 2011.
Selon le maire Guy Germain, une conseillère avait avisé qu’elle démissionnerait, mais le départ des deux autres a causé une surprise. Il assure qu’aucun d’entre eux n’est parti en raison d’un conflit au conseil municipal. «Il y a une bonne harmonie au conseil», soutient M. Germain. Ce serait plutôt pour des raisons familiales et professionnelles.
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La conseillère Annie Breau, qui a siégé au conseil pendant 11 ans, part pour des raisons personnelles, a-t-elle précisé dans une lettre publiée sur Facebook. «La position de conseiller est très prenante et j’ai énormément de respect pour les conseillers actuels», a-t-elle écrit. Peu de temps après, la conseillère Martin l’imitait. Elle aussi dit partir pour des raisons personnelles. «J’ai contribué à la réalisation de plusieurs beaux projets au meilleur de ma connaissance. Je souhaite aux conseillers toujours en fonction d’être à l’écoute des gens et de travailler ensemble pour le développement de cette superbe municipalité».
Ils ont pris soin de démissionner en dedans d’un an avant la prochaine élection. Comme il reste moins de 12 mois avant la prochaine élection municipale, la municipalité ne tiendra pas d’élection partielle pour pourvoir les trois postes. Selon les conseillers restants et le maire, la municipalité peut continuer à siéger avec quatre élus. Ces derniers ont décidé le 9 novembre de ne pas tenir d’élection pour éviter des dépenses et en raison de la pandémie. Selon le maire, il est compliqué de tenir des élections en temps de pandémie et il y aurait deux élections la même année. Les nouveaux venus n’auraient pas le temps de maîtriser les dossiers avant la tenue d’une autre élection, souligne-t-il. Une résolution ratifiant cette décision a été adoptée lors de la séance ordinaire du 16 novembre.
Le maire Germain explique que le conseil ne prendra pas de grandes décisions un an avant les élections. Il reste de bons dossiers qui sont déjà amorcés et les élus en place en assureront le suivi, dit-il. Les conseillers restants se sont partagé les responsabilités qui étaient assumées par les démissionnaires. «Rien n’est tombé entre deux chaises», garantit M. Germain.
