Les responsables des services de garde (RSG) en milieu familial de Portneuf affiliées à la CSN ont voté massivement en faveur de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève.
Les RSG réunies en assemblée générale le 29 janvier ont donné à leur syndicat un mandat pour exercer des moyens de pression. Ils seront annoncés aux parents suffisamment à l’avance pour leur permettre de s’y préparer, a indiqué la présidente du syndicat des éducatrices en milieu familial de Portneuf, Sylvie Gobeille. On compte 78 responsables des services de garde en milieu familial affiliées à la CSN dans la MRC.
Mme Gobeille attend que tous les syndicats de la CSN se soient prononcés sur la recommandation avant d’annoncer les résultats du vote. Cela devrait se faire autour du 20 février.
Selon la CSN, la grève pourrait être déclenchée au moment jugé opportun par le syndicat si la négociation nationale ne progresse pas de façon significative. Les RSG s’offusquent de l’augmentation salariale de 6,5% sur cinq ans proposée. La présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), Ann Gingras, juge «profondément insultant» l’augmentation équivalente à 6¢ de l’heure offerte à des femmes «qui sont déjà en bas du seuil de la pauvreté». Selon la CSN, environ 25 % des RSG ont fermé leurs portes depuis trois ans au Québec et l’hémorragie risque de s’accélérer si les offres ne leur permettent pas d’obtenir des conditions de travail plus acceptables.
Leurs collègues affiliées à la CSQ ailleurs au Québec ont déjà voté pour des moyens de pression à partir du 31 janvier. Chaque vendredi pendant huit semaines, elles ouvriront 15 minutes plus tard. À cette mesure peuvent s’ajouter une demi-journée de grève et une journée complète de grève.
