Le coq a retrouvé son plumage à Cap-Santé

Photo de Denise Paquin
Par Denise Paquin
Le coq a retrouvé son plumage à Cap-Santé
Le coq de Cap-Santé est de nouveau bien protégé sous son plumage de métal. Photo - Denise Paquin

Le gros coq qui annonce l’entrée à Cap-Santé, à l’intersection du Vieux Chemin et de la route 138, a retrouvé son plumage cuivré.

Le grand oiseau installé à la jonction de la route 138 et du Vieux-Chemin a été la proie de vandales l’automne dernier.

Avec l’aide de la Ville, qui a financé l’achat de feuilles de cuivre, le sculpteur Jean-Pierre Massicotte a rafistolé le volatile de bois qu’il avait sculpté il y a 10 ans pour rappeler le tricentenaire de son village.

«Des gens manquant de gentillesse ont arraché le tiers du cuivre [qui le recouvrait]», raconte Jean-Pierre Massicotte. Il a donc offert à la Ville de le réparer gratuitement si elle lui fournissait le matériau qui est importé des États-Unis.

Cette sculpture est une copie de grande taille du coq qui ornait l’église. Trop fragile pour résister aux intempéries, le gallinacé original dort dans les voûtes du Musée de la civilisation à Québec.

Il faudra environ un an pour que le cuivre neuf prenne sa patine et qu’on ne voit plus la différence, précise le sculpteur.

Jean-Pierre Massicotte invite les gens, résidants et passants, à surveiller la sculpture. «Il faut assurer la sécurité de notre volatile», dit le pince-sans-rire qui estime que, de toute façon, les voleurs n’ont pas tiré grand-chose de leur larcin, le cuivre étant mince.

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