Tournée des immigrants: deux jumelages possibles

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Par Denise Paquin
Tournée des immigrants: deux jumelages possibles
Mieux connaître les champs d'expertise des chercheurs d'emploi aurait peut-être permis de faire des arrimages plus fructueux avec les entreprises, analyse Édith Robitaille, de la CCRSR. Photo - Denise Paquin

Le marché du travail portneuvois pourrait sourire à deux immigrants qui ont participé à la journée découverte dans Portneuf le 9 mai.

Deux des 15 participants sont revenus dans la région pour passer une entrevue. «Ils viendront faire une nouvelle tournée», a fait savoir Édith Robitaille, directrice de la Chambre de commerce régionale de Saint-Raymond (CCRSR). Celle-ci pourrait être déterminante et les inciter à s’installer dans la région, souhaite Mme Robitaille.

Certains avanceront que 2 jumelages sur une possibilité de 15 dans une région en manque de main-d’oeuvre, ce n’est pas un résultat satisfaisant. Mme Robitaille analyse que des ajustements doivent être apportés. Elle aimerait refaire l’exercice «mais avec une autre formule».

«On aurait aimé connaître dans quels domaines les 88 personnes intéressées [à venir dans Portneuf] voulaient travailler. Ça aurait pu attirer d’autres entreprises et atteindre un meilleur résultat», indique-t-elle. Des 88 personnes qui s’étaient montrées intéressées en avril, une trentaine s’étaient inscrites et seulement 15 ont participé à la visite dans la région.

Le programme de régionalisation de la FCCQ veut amener les immigrants installés à Montréal vers les régions, où se retrouvent 55% des emplois disponibles. Il s’agit d’«une première exploration». Mme Robitaille a appris que l’organisme montréalais n’assure pas un suivi à la suite de la tournée de reconnaissance. Donc, impossible de savoir si des candidats ont poursuivi leurs démarches, établi des contacts ou trouvé un emploi. Cela ne permet pas d’avoir une évaluation juste du succès du programme.

Mme Robitaille félicite toutefois l’initiative des chambres de commerce de l’Ouest, de l’Est et de Saint-Raymond. «C’est vraiment la première», dit la directrice de la CCRSR. Et comme le problème de main-d’oeuvre n’est pas près de se résorber, il pourrait y en avoir d’autres.

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