Avant même la démission de la députée Catherine Fournier, les membres du Parti québécois dans Portneuf savaient qu’ils avaient beaucoup à accomplir pour rebâtir leur formation politique d’ici les élections de 2022.
Ils ont pris la mesure de ce défi lors de leur assemblée générale annuelle le 10 mars à Donnacona.
Le député de Rimouski Harold Lebel a abordé avec eux le processus de reconstruction du parti dans les prochaines années.
Sur le seul plan financier, le PQ doit rembourser les 2 M$ que l’élection lui a coûté. Les associations de comté et le parti central se partageront la facture, a fait savoir Alexandre Jobin, réélu à la présidence de l’association de Portneuf.
Il a déclaré que le Parti québécois devra «se retrousser les manches pour offrir des activités aux membres dans la région».
Candidat défait le 1er octobre, Christian Hébert a également fait un retour sur la campagne et sur son engagement postélectoral dans les dossiers agricoles dont les enjeux touchent la circonscription.
M. Hébert a encouragé ceux qui l’ont aidé à poursuivre leur engagement. Il a dit s’inspirer d’Harold Lebel, qui a mis près de 25 ans avant de se faire élire à l’Assemblée nationale.
Vers un congrès de refondation
Présent au conseil national des présidents de circonscription, qui a eu lieu les 24 et 25 mars à Trois-Rivières, Alexandre Jobin a vu une volonté importante de brasser les cartes au sein du parti. La formation politique mettra tout sur la table lors d’un congrès extraordinaire qui sera aura lieu en novembre, dit-il.
Toutes les positions du parti, mis à part la souveraineté du Québec, pourront être modifiées ou enlevées par les militants.
De plus, pour la toute première fois le PQ va donner la possibilité à des non-membres de participer à ses activités et définir ses orientations. Des sympathisants pourront ainsi changer le destin du PQ.
«On espère que le plus de gens possible puissent se joindre à notre mouvement», affirme Alexandre Jobin qui sera présent à ce premier congrès dans l’histoire du parti.