«On a l’organisation qui nous permet d’aller plus loin», a déclaré le président de l’Office municipal d’habitation du Grand Portneuf (OMHGP), Claude Phaneuf, lors de l’inauguration du siège social à l’hôtel de ville de Pont-Rouge.
Treize offices municipaux d’habitation (OMH) se sont regroupés en 2017 pour créer la nouvelle entité qui gère 557 logements sociaux dans 14 municipalités. Selon le président Phaneuf, le regroupement est très bénéfique pour les résidents.
Le personnel de l’OMHGP comprend six employés au siège social et 30 concierges qui s’occupent de 557 logements sociaux dans 37 immeubles parsemés sur le territoire. «Ce n’est pas une mince tâche», a commenté M. Phaneuf.
Les dépenses de l’organisation se chiffrent à plus de 3,2 millions de dollars et les revenus provenant de loyers s’élèvent à plus de 1,5 million. Le déficit est assumé à 90% par la Société d’habitation du Québec (SHQ) et à 10% par les villes où se trouvent les immeubles. Chaque ville paie pour le déficit des logements qui sont sur son territoire.
Selon M. Phaneuf, le regroupement n’a pas apporté d’économie d’échelle, mais de nombreux bénéfices organisationnels sur tout le territoire. Selon lui, là où il y avait un directeur à temps partiel et un concierge présent une fois par semaine, l’OMHGP emploie une directrice générale à temps plein, un directeur du service aux immeubles et une animatrice communautaire responsable des activités et de l’aide aux personnes avec des besoins particuliers. «Je ne dis pas que tout est parfait dans le meilleur des mondes, mais je vous assure que tous ensemble nous faisons de notre mieux pour donner à nos résidents une qualité de vie des plus acceptables», a déclaré le président.
Les logements peuvent accueillir toutes les clientèles. Selon la directrice générale Lyne Juneau, 461 logements sont occupés par des personnes âgées, 48 par des familles et autant par d’autres types de locataires. Trois logements sont adaptés. L’OMHGP offre des logements trois et demi jusqu’à quatre chambres. Le loyer est 25% du revenu. Il fait aussi affaire avec le privé. Trente-deux de ses logements à prix modique ont été loués à des propriétaires privés. Aucune construction d’immeuble n’est prévue alors que la liste d’attente s’allonge dans certains secteurs.
Selon M. Phaneuf, la loi 83 adoptée en 2016 obligeait les OMH à avoir au moins 100 logements. L’OMHGP a reçu ses lettres patentes à la fin du mois de décembre dernier tout juste avant la première année de regroupement.