L’embellissement est l’affaire de tous. C’est pourquoi la Société d’horticulture et d’écologie de Portneuf (SHEP) donne un caractère participatif à son concours de La Route des fleurs 2018. De plus, son gala annuel devient la Fête des fleurs de la MRC de Portneuf.
Exit le jury et l’inscription compliquée pour le concours des plus beaux jardins privés. Cette année, les participants sont invités à s’inscrire directement (voir plus loin) et c’est le public qui choisira le gagnant à partir de photos lors de la Fête des fleurs le 13 octobre à Cap-Santé.
«On mise sur le public. On veut donner aux gens l’occasion de s’impliquer et encourager la MRC à se faire connaître et à s’embellir», affirme Rolland Hamel, président de la SHEP.
Les changements visent à donner un second souffle au concours et à intéresser les jeunes, afin de poursuivre le mouvement d’embellissement amorcé il y a 25 ans cette année par la société d’horticulture et d’écologie.
Le public est donc invité à participer au concours du plus beau jardin privé, selon les nouvelles modalités, et à contribuer également au concours de photo nature.
Aucun changement n’est apporté au concours municipal ni au concours Photos nature, ouvert à tous. Les membres du CA de la SHEP commenceront à évaluer les aménagements municipaux le 30 juillet. La municipalité présentant le meilleur bilan d’amélioration sera honorée le 13 octobre.
Plusieurs changements
La création de la SHEP par Paul-André Marcotte il y a 25 ans, au moment où naissaient les premiers comités d’embellissement, a marqué un tournant dans l’aménagement des propriétés privées et publiques.
«C’est incroyable l’évolution qu’il y a eu dans Portneuf! lance Rolland Hamel. Même les fermes se sont fleuries et les commerces, jusqu’à Ciment Québec.»
La notoriété de la Route des fleurs, une des premières au Québec selon un concept apporté d’Europe, a dépassé rapidement les frontières. «Larry Hogdson m’avait indiqué que deux femmes des États-Unis avaient fait un article après avoir visité un jardin gagnant au lac Sept-Îles», raconte le président de la SHEP.
L’organisme a aussi contribué à l’éducation environnementale des Portneuvois au fil de ses conférences et ses concours. «Avant, un gazon c’était vert, vert, vert. On enlevait des notes parce que le gazon était parfait», dit-il. Il remarque que plus de gens aménagent des potagers dans les plates-bandes et en façade et préservent l’eau avec des barils. «La formation est faite», conclut-il.
Participer aux concours
Tous les détails des concours de photo, du jardin privé et des aménagements municipaux se retrouvent dans le site Internet www.sheportneuf.org.
