Une aide à la Ferme Dubuc pour le bien-être des animaux

Une aide à la Ferme Dubuc pour le bien-être des animaux

Le gouvernement du Québec accorde 50 000$ à la Ferme Dubuc de Neuville pour l’appuyer dans la construction d’une étable plus écoénergétique destinée à satisfaire aux normes de bien-être animal. Cet investissement est réalisé en vertu du Plan de soutien aux investissements en agriculture. Le député Michel Matte en a fait l’annonce le 18 juillet au nom du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, Laurent Lessard. Le projet de la Ferme Dubuc lui permettra de répondre aux normes les plus strictes de bien-être animal, a déclaré M. Matte. Les entreprises agricoles du Québec peuvent compter sur un fonds de 195 M$ étalé sur six ans pour réaliser leurs investissements. Deux fermes seulement dans Portneuf ont bénéficié de ces subventions, dit Michel Matte. Selon lui, c’est peu considérant le grand nombre de fermes dans la région. La Ferme Dubuc a été fondée en 1757. Elle possède un troupeau de 70 vaches et est accréditée Lait canadien de qualité. Elle cultive aussi 125 hectares en foin, céréales et maïs sucré bénéficiant de l’indication géographique protégée (IGP) « Maïs sucré de Neuville ». La subvention servira à la construction d’un bâtiment froid avec éclairage DEL. Les agriculteurs ont déjà les plans en main, mais devaient attendre la confirmation de l’aide avant d’entreprendre les travaux. Le choix du constructeur et le coût des travaux restent à déterminer. Ils devraient commencer dans un mois et ils seront terminés avant l’hiver, explique Claude Dubuc. La nouvelle étable mesurera 55 par 125 pieds et abritera une quarantaine de vaches divisées en quatre groupes. C’est plus grand que les installations actuelles, dit M. Dubuc. Les animaux sont bien, mais ils seront mieux, ajoute-t-il. Les vaches pourront se promener librement dans le nouveau bâtiment et leur lit sera plus confortable avec une plus grande quantité de pailles. Selon M. Dubuc, le bien-être animal et l’efficacité énergétique préoccupent beaucoup les Québécois et les agriculteurs en sont pleinement conscients, mais ils doivent travailler avec des budgets restreints. C’est la 12e génération à exploiter la ferme familiale. Claude Dubuc a pris la relève de son père en 1992. Son fils Samuel a toujours été intéressé par la ferme et son père lui laisse de plus en plus de place. https://youtu.be/Bv8gzcAHa3s

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