Le candidat à la mairie Pierre Marcotte veut que Deschambault-Grondines se développe «au maximum» avec l’appui de la municipalité. Le développement, M. Marcotte en avait fait son crédo il y a quatre ans et a terminé quatrième sur les cinq candidats qui se faisaient la lutte à la mairie. Il revient à la charge avec une équipe composée de Rolande Bourgault (siège 2), Francine Légaré (3), Frédérick French (4) et Éric Sauvageau (6) élu par acclamation. L’entrepreneur en construction estime qu’il y a beaucoup de potentiel à Deschambault-Grondines, mais que la roue ne tourne pas comme elle le devrait. Le développement résidentiel et celui du parc industriel viennent en tête de ses priorités. Il veut voir s’implanter plus d’entreprises d’industrie lourde ou moyenne et de transformation, qui généreront des revenus «substantiels» et des emplois. Elles inciteront peut-être des familles à s’installer à Deschambault-Grondines, d’où le besoin de terrains. «Il faut développer le parc au maximum. Ça fait 12 ans que M. Arcand en parle», lance M. Marcotte qui se dit déterminé à défendre des projets. Il affirme qu’un maximum de résidences doit avoir accès à l’eau potable et aux égouts, notamment le noyau villageois de Grondines, mais qu’il faut évaluer la façon de le faire. Desserrer l’étau d’une réglementation qu’il estime «désuète et mal adaptée à certains égards» est un des fers de lance de sa campagne. «Ce n’est pas normal qu’on attende six ou sept mois pour un permis», déclare-t-il. Dans le même ordre d’idées, M. Marcotte affirme qu’une administration «responsable» mise sur des employés compétents et disponibles, autant à l’écoute des besoins des citoyens que doivent l’être les élus. Il veut informer les gens et les intéresser aux réunions du conseil afin d’y faire valoir leur point de vue. Enfin, Pierre Marcotte avoue enfin ne pas être un grand défenseur du patrimoine. «Tout l’argent va sur le patrimoine ! Où va l’argent d’Alcoa ?» demande le candidat qui rappelle que 2,4 M$ seront investis dans la réfection du Couvent. «Il ne faut pas les détruire, mais trouver des moyens de financement comme louer des espaces ou y amener des commerces ou des artisans», expose-t-il, façon de faire qui contribuerait au tourisme.