Le titre couronne une année remarquable pour les nageuses canadiennes et surtout pour Katerine Savard. «L’année 2016 fut remplie de rebondissements. Elle n’a pas débuté de la façon dont j’espérais, mais elle s’est terminée d’une façon que je n’aurais jamais pu imaginer», a déclaré l’Olympienne dans sa page Facebook le 1er janvier.
La nageuse âgée de 23 ans a remporté sa première médaille d’or olympique lors de sa participation aux Jeux de Rio, en août. De plus, elle a raflé deux médailles, dont une d’or, aux championnats mondiaux en petit bassin à Windsor, en Ontario, en décembre.
L’année 2016 avait très mal commencé pour Katerie Savard qui souffrait d’une blessure à la cheville et devait se préparer pour les Essais canadiens, en avril.
Après avoir raté sa qualification à son épreuve favorite, le 100 m papillon, au premier jour des Essais, Katerine a pourtant réussi à surmonter sa déception et a remporté le bronze au 200 m libre. À Rio, en août, elle remportait la médaille de bronze au relais 4×200 m libre, sa première médaille olympique et la première de l’histoire du Canada à cette épreuve, en plus d’établir un record canadien. De plus, elle a nagé la demi-finale du 200 m libre.
Les nageuses ont récidivé au 4×200 m libre en remportant l’or cette fois aux 13es championnats du monde de natation en petit bassin (25 mètres) de la FINA à Windsor, en Ontario. Katerine Savard a pris la place de Alexia Zevnik pour la finale de l’épreuve en compagnie de Kennedy Goss, Taylor Ruck et Penny Oleksiak. L’équipe a remporté la toute première médaille d’or mondiale en natation du Canada remportée en sol canadien.
Katerine Savard a participé à sept finales des championnats, soit au moins une par jour. En plus de l’or au 4×200 m libre, elle a remporté l’argent au relais 4×100 m quatre nages et s’est classée 4e au 100 m papillon, 5e au 4×50 m quatre nages mixtes, 6e au 50 m papillon et au 200 m libre et 7e au 200 m papillon.
En tout, l’équipe féminine de natation du Canada a remporté six médailles à Rio et sept médailles aux Mondiaux en petit bassin. Pour La Presse canadienne, ces sommets ont propulsé le Canada au rang de puissance de la natation féminine. Sur le plan individuel, elle a décerné à la nouvelle étoile Penny Oleksiak, 16 ans, le titre d’athlète de l’année.
C’est seulement la troisième fois en 50 ans qu’une équipe féminine reçoit le titre d’équipe de l’année. L’équipe nationale de soccer l’avait obtenu en 2012 et l’équipe de curling, en 1998. Le choix s’est fait par sondage auprès des directeurs des sports des médias membres de La Presse canadienne au pays. L’équipe nationale de natation a obtenu 15 votes, devançant deux équipes sportives professionnelles masculines: les Raptors de Toronto, qui en ont obtenu 11, et les Blue Jays de Toronto, 9.