La nouvelle planification stratégique, réalisée avec la collaboration de la Société d’aide au développement des collectivités (SADC) de Portneuf, est le fruit d’un travail concerté d’une vingtaine de citoyens, d’élus et d’employés municipaux.
Le maire Raymond Francoeur, qui a initié la démarche auprès de la SADC, a remercié les citoyens qui ont participé à quatre rencontres et qui ont dit ce qu’ils souhaitaient pour leur municipalité.
«Il y a les élus, oui, mais il faut savoir ce que désirent les citoyens», a mentionné le maire. «On va tout faire pour essayer de l’appliquer [plan stratégique]», a ajouté M. Francoeur, qui était maire en 2006 au moment de l’élaboration d’un premier plan similaire.
Le développement et la qualité de vie sont les deux grands enjeux de la planification. Elle compte sept objectifs allant du volet économique aux événements rassembleurs en passant par les richesses et attraits naturels, l’augmentation de la population, l’embellissement, les routes et les loisirs.
Le plan compte aussi sept priorités. La formation d’un comité pour créer une corporation de développement ayant pour but d’attirer des entreprises et d’exploiter les ressources est l’une d’elles. Le comité prend déjà forme avec un citoyen, Marc Ouellet, à sa tête.
L’élaboration d’une programmation pour les fêtes du 125e anniversaire de Sainte-Christine en 2020 figure aussi comme une priorité. Le citoyen Richard Tremblay a pris la tête du comité des fêtes en formation.
Embellir le village, réaliser un sentier pédestre jusqu’à la rivière Sainte-Anne, aménager des points d’arrêt pour les vélos, mettre en place un marché aux puces et verbaliser la route Gélinas sont les autres priorités.
La Municipalité est impliquée dans 74% des actions et les organismes et citoyens, dans 26%. Doris Julien, de la SADC, souhaite que le plan soit rassembleur. L’objectif est de redonner de la vitalité au village.
Soixante-sept pour cent des projets devraient être réalisés d’ici moins d’une année ou en continu. Presque tous les autres sont prévus selon un échéancier de deux à trois ans.
Les actions du plan stratégique de 2006 avaient été réalisées dans une proportion de 98% en deux ans, ce qui était «phénoménal» et avait fait de Sainte-Christine un modèle, a souligné Doris Julien. «La marche est haute [pour celui-ci]», a dit le maire Francoeur.
