Les membres du conseil municipal de Sainte-Christine ont adopté à l’unanimité une résolution lors de la séance du 9 mai qui manifeste leur opposition à la demande de résidents du lac Simon, secteur Sainte-Christine, de joindre la municipalité de Saint-Léonard.
La résolution signale que des pertes financières importantes sont en jeu pour la municipalité de Sainte-Christine dans cette demande de citoyens de fusion avec la municipalité voisine.
Le maire Raymond Francoeur a indiqué que les pertes de revenus de taxes foncières se chiffreraient à plus de 61 000$ pour sa municipalité. Les élus de Sainte-Christine indiquent aussi dans la résolution vouloir rencontrer les citoyens du lac Simon «dans un avenir prochain».
En date du 26 mai, aucune rencontre n’avait eu lieu entre les deux parties. «Aucune représentation n’a été faite auprès des membres du comité par la Municipalité de Sainte-Christine», a précisé Georges Normand, porte-parole du comité de citoyens du lac Simon.
La résolution devait être transmise au ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT), Martin Coiteux, ainsi qu’au député de Portneuf, Michel Matte. M. Normand estime que la prise de position de Sainte-Christine fait partie du processus normal dans de tels cas.
Le groupe maintient sa demande d’annexion des parties sud-est et sud-ouest du lac Simon avec Saint-Léonard, déposée au mois d’avril. La demande concerne une cinquantaine de propriétés et une vingtaine de terrains en développement et toute la partie du lac en territoire de Sainte-Christine.
L’analyse du dossier par le MAMOT devrait prendre de 6 à 9 mois et la décision devrait être rendue après 9 à 12 mois, selon M. Normand.
La proximité avec Saint-Léonard comparativement à la distance (23 km) avec le noyau villageois de Sainte-Christine, l’accessibilité à des services de proximité, dont les services d’urgence, sont quelques-uns des arguments du comité.
Saint-Léonard continue
Le maire de Saint-Léonard, Denis Langlois, a mentionné que la démarche se poursuit pour l’annexion de cette partie de territoire.
Selon le Guide sur les annexions du MAMOT, une fusion de territoire peut se réaliser avec l’appui des citoyens concernés sans l’accord de la municipalité qu’ils désirent quitter.