Premier bilan des radars photo

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Par Denise Paquin
Premier bilan des radars photo

Vingt automobilistes se sont fait flasher sur la route 138 à Cap-Santé, un secteur de 50 km/h, entre le 19 octobre et le 30 novembre. Aucune infraction n’a été enregistrée sur la route 365 à Saint-Raymond durant ces six premières semaines de patrouille. Dans ce secteur, la vitesse est de 90 km/h.

En décembre, le Courrier a demandé et obtenu du ministère des Transports une première compilation du nombre d’infractions enregistrées depuis la mise en service du radar mobile dans ces deux villes. 

Ces emplacements ont été ciblés dans la deuxième phase de déploiement des radars photo l’automne dernier. Aucune statistique n’était disponible à ce moment (et ne l’est toujours pas) dans le site Internet du ministère, leur nombre n’étant pas significatif, explique-t-on. 

647 sur la 367

Le bilan sur le tronçon de la route 367 entre l’autoroute 40 à Saint-Augustin-de-Desmaures et la rue du Levant à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier est plus explicite. Le radar photo est en service depuis le 1er octobre 2014 à cet endroit.

Le relevé du ministère de la Justice daté du 30 septembre 2015 indique que 608 infractions ont été enregistrées sur ce tronçon, pour des amendes et frais totalisant 50 686$. Une quarantaine s’étaient ajoutés en date du 30 novembre, selon le porte-parole du ministère des Transports, Brian St-Louis. 

Les constats d’infraction sont générés dans les 30 jours suivant l’excès de vitesse. L’infraction occasionne une amende, mais aucun point d’inaptitude n’est porté à son dossier, rappelle M. St-Louis.

Les Portneuvois ont découvert le radar photo mobile à l’été 2013 lors de travaux sur l’autoroute 40 à Saint-Augustin-de-Desmaures et sur la route 365 à Saint-Raymond. Durant cette période, les automobilistes trop pressés ont reçu 7416 constats d’infraction pour un total de près de 1,4 million $ en amendes et frais. Il faut noter que les amendes sur les chantiers de construction sont doublées. 

Québec a engrangé 80 millions $ depuis le début de son projet pilote sur la surveillance par radar photo et aux feux rouges, en août 2009. Les amendes et frais sont versés au Fonds de la sécurité routière.

 

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