Un peu de civisme, s.v.p.

Par cpierredrolet
Un peu de civisme, s.v.p.

Avec appréhension, je lui ai répondu que oui, me doutant bien de ce qu’il allait me parler. Eh bien, oui! C’était pour me parler du crottin laissé sur la piste par un cheval et des détériorations causées par les fers de la monture.

Je comprenais la frustration du cycliste, ayant à maintes occasions fait du slalom pour m’y rendre, évitant les crottes de chien sur la route. Certains jours, on se croirait à Paris, sans la tour Eiffel.

J’expliquais à mon interlocuteur ma propre situation. Durant tout l’été, le propriétaire d’un chien venait sur mon gazon y laisser les crottes de son compagnon: 35 tas en tout! Et ce qui est le plus choquant, de jour, souvent l’après-midi.

J’avais demandé l’aide de mes concitoyens pour identifier ce triste individu. J’avais installé des affiches et caméras, rien n’y fit. J’habite un coin de rue très passant ou chacun peut me voir sortir le bout du nez. Je n’ai eu droit de la part du voisinage qu’à de l’indifférence, sinon des sourires gênés.

Je suis maintenant propriétaire de deux champs d’épuration, dont l’un est une toilette pour chiens. Et l’égout collecteur que projette ma municipalité n’y changera rien. Il y a un manque de civisme.

Maurice Lafrance

Lac-Sergent

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