L’Esprit de clocher sort de la région

L’Esprit de clocher sort de la région

Déjà vendues à Pont-Rouge, ses 10 bières seront disponibles en bouteille de 500 ml et en fût chez des détaillants spécialisés de la région de Montréal, de Trois-Rivières et de Québec et dans quelques pubs de la région. Les propriétaires Nathalie Simard et Éric Blouin en ont fait l’annonce le 20 août lors des Fêtes gourmandes de Neuville où ils avaient aménagé un mini pub.

«On est agréablement surpris», dit Nathalie Simard. Les propriétaires visaient le marché de Québec et de la Rive-Sud, mais la microbrasserie distribuera ses bières dans des commerces jusqu’à Terrebonne et Trois-Rivières. «On est content. On rayonne plus qu’on pensait», poursuit-elle. La commercialisation des bières a permis de créer un emploi à temps plein. Il s’ajoute aux trois existants. D’autres sont à prévoir.

Une quinzaine de détaillants vendront les bières de L’Esprit de clocher. Les propriétaires ne veulent pas privilégier une bière au détriment d’une autre. L’image de marque de la microbrasserie est d’offrir une large gamme de produits, dit Mme Simard. D’ailleurs, la plupart des clients ont commandé les dix bières en bouteilles et en fût, dont la «Soif à mourir», une bière douce et désaltérante au maïs pour faire honneur au terroir de Neuville. Les propriétaires veulent en faire un produit phare. La bière est brassée avec du maïs de l’extérieur, Mme Simard espère qu’elle pourra utiliser celui de Neuville dans deux ans.

La publicité s’est faite de bouche à oreille entre les détaillants, explique Mme Simard. Des clients actuels ont passé le mot. L’Esprit de clocher a tâté le marché en vendant ses bières à la Muraille de bière à Pont-Rouge et dans un commerce de Cap-Rouge. Les bières sont déjà offertes au pub et à la boutique de la microbrasserie depuis quelques mois.  M. Blouin et Mme Simard ont attendu d’avoir des stocks suffisants pour répondre à la demande avant de commercialiser leurs produits.

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