Ce recul d’achalandage de 2000 personnes comparativement à l’an dernier est un coup dur pour l’organisation qui avait renouvelé sa programmation dans l’espoir de battre son record de 5500 visiteurs établi en 2014. «Tout ça en raison de la météo parce que je pense que tout était là pour plaire», a déclaré la directrice générale Nathalie Plamondon.
La foire agricole a commencé sur une bonne lancée vendredi alors que 330 jeunes des camps de jour visitaient le site. Le groupe portneuvois Carotté s’est donné en spectacle devant 200 spectateurs environ après le souper du terroir qui a rassemblé 120 personnes.
Chaussés de leurs bottes de pluie et couverts d’un imperméable, des centaines d’irréductibles de l’Expo ont assisté aux grands rendez-vous. Le spectacle rétro des Karma Kameleons a attiré un peu plus de 300 personnes samedi soir. Leur performance a été précédée de la «soirée laitière», un vins et fromages pour lequel il a fallu refuser des convives. Cette nouveauté a attiré 150 convives.
Et même sous la pluie battante, les cavaliers qui se sont donnés en spectacle lors du gymkhana ont rempli les estrades. La tire de tracteurs antiques a elle aussi eu son lot de spectateurs. Entre 150 et 200 personnes ont suivi les épreuves sous la pluie. «Ça aurait pu être plus catastrophique», a admis Mme Plamondon.
Dimanche, au moins 150 spectateurs ont suivi les exploits de l’homme fort de Portneuf, Guillaume Laflamme. Ses prestations et celles de quatre autres colosses ont été présentées en grande première à l’Expo et étaient précédées du dîner BBQ qui a eu lieu à guichet fermé avec 200 invités.
Le pavillon des abeilles, avec son programme «éducatif, mais ludique», a été la nouveauté la plus populaire de la fin de semaine, selon Nathalie Plamondon.
Au plus fort des averses samedi et dimanche, le personnel de l’Expo était à pied d’oeuvre pour maintenir la qualité du site. Mais cela n’a pu empêcher le sol boueux, l’inondation de la petite ferme, la fermeture impromptue du parc de jeux gonflables.
Déficit en vue
Importante conséquence sur le plan financier, la baisse des revenus provenant de la vente des laissez-passer entraînera un déficit. «On peut prévoir un certain déficit parce qu’en raison de la température on n’a pas été capable d’atteindre les objectifs qu’on s’était fixés, mais au niveau de la qualité de l’événement, on a bien réussi», a avancé Nathalie Plamondon sans chiffrer les pertes.
Pour mousser les ventes, l’organisation offrait pour la première fois un forfait de trois jours, mais trop peu de festivaliers en ont profité. «Je pense que ça aurait été mieux s’il y avait eu du beau temps. Les gens n’ont pas voulu prendre de chance», a analysé Mme Plamondon.
