L’hôtel de ville, qui se dresse à l’angle du chemin Tour-du-lac Nord et du chemin du Club nautique, était devenu une nécessité pour les élus et les employés. Avant d’y emménager, en mars dernier, ils occupaient trois locaux loués à la Base de plein air 4 Saisons entre 1994 et 2012.
«Là-bas, nos bureaux étaient chauffés un jour sur deux, ce n’était pas un luxe en hiver», s’est remémoré le maire Denis Racine. «Le projet a toujours fait l’unanimité au sein du conseil», a indiqué le maire, convaincu que la population de quelque 500 citoyens permanents partage la fierté des élus et leur sentiment d’appartenance pour le symbole unificateur que constitue l’hôtel de ville.
L’édifice de plain-pied de 160 mètres carrés a été construit par Construction et Rénovation Trépanier inc., de Laurier-Station, à partir des plans de la firme d’architecture Régis Côté et associés, de Québec. Le terrassement a été confié au paysagiste Aux Primeverts, de Saint-Raymond. Le terrain appartenait à la Ville.
De bois et d’art
Comme la Ville de Lac-Sergent est signataire de la Charte du bois, ce matériau a été la matière première dans la construction de la bâtisse de forme rectangulaire au design épuré et contemporain. La sculpteure de Québec Julie Savard a agrémenté la devanture de la mairie avec son oeuvre «La Rosace de la Marquise», une pièce en aluminium teinté de jaune. La couleur évoque le lichen qui pousse sur les arbres et rappelle indirectement le bois qui a été utilisé dans la construction, a expliqué l’artiste.
Financement
L’hôtel de ville a coûté près de 550 000$ incluant les taxes, l’aménagement extérieur et l’achat du mobilier. Le Programme d’infrastructures Québec-Municipalité a versé une aide financière de 296 891$, a indiqué le député Michel Matte, qui représentait aussi le ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, Pierre Moreau. Lac-Sergent disposait aussi de 130 000$ provenant d’une taxe spéciale pour la construction de la mairie imposée pendant deux ans.
Un solde de 123 000$ reste à payer. À la séance du conseil du 15 décembre, l’administration municipale décidera si elle utilisera le solde de 103 000$ de son règlement d’emprunt ou si elle fera une ponction dans le surplus de la ville. «Payer comptant est un choix plus judicieux que d’emprunter sur 20 ans», a répondu le maire lorsque questionné sur l’option qui sera retenue par les élus.
