Directeurs d’école: faire autrement

Directeurs d’école: faire autrement

La tâche est plus lourde et plus complexe, affirme Harold Larrivée, directeur au secondaire et au primaire depuis 25 ans, mais il est toujours animé par la même passion, mener ses élèves à la réussite.

La Semaine québécoise des directions d’établissement scolaire souligne cette semaine l’excellence et l’importance du travail qu’effectuent les directions d’école pour permettre aux élèves de briller et de réussir.

Le travail a bien changé depuis son entrée en poste comme directeur adjoint à l’école secondaire de Donnacona en 1990. «Les directeurs gèrent beaucoup de choses parce que les gens attendent beaucoup de l’école», explique M. Larrivée.

La réalité de l’école a changé, dit-il. Les besoins des enfants et l’engagement des parents amènent des défis différents et les directeurs doivent s’adapter. L’école a fait de la place aux parents qui participent plus que jamais et on demande toujours de plus en plus de services à l’école. Il y a des plans d’intervention, de lutte contre l’intimidation et bien d’autres et le travail en équipe est devenu la norme, précise M. Larrivée. Les directeurs ont des comptes à rendre.

Directeur au secondaire pendant 18 ans, M. Larrivée dit adorer le défi du primaire. La réalité est différente, mais tout aussi exigeante. Connaissant les réalités du primaire et du secondaire, il en tire profit et ses élèves aussi. De plus en plus de ses confrères connaissent les deux ordres d’enseignement, dit-il.

M. Larrivée a enseigné le français en secondaire 5 avant de devenir directeur. Il a été directeur adjoint à Donnacona pendant neuf ans, puis directeur à l’école secondaire Saint-Charles à Pont-Rouge pendant la même période avant d’accepter le poste à l’école primaire de la Saumonière à Donnacona il y a sept ans. Il reçoit dans son école des parents qui étaient ses élèves au secondaire. Son père a aussi été directeur d’école pendant une trentaine d’années à Saint-Marc-des-Carrières.

Le travail est exigeant dans un contexte de développement de la clientèle et de restrictions budgétaires. L’école de la Saumonière a maintenant deux pavillons, c’est une autre réalité, dit-il. La gestion est plus serrée. Il croit qu’il est plus difficile de gérer la décroissance au secondaire.

La situation dans la commission scolaire est aussi particulière. Il faut donner le même service partout, peu importe la grosseur de l’école. Certains directeurs s’occupent de trois écoles. Le travail est plus exigeant et compliqué, mais les résultats sont là, dit M. Larrivée.

Les directeurs des écoles de la Commission scolaire de Portneuf doivent avoir enseigné pendant au moins cinq ans et avoir une maîtrise en administration scolaire.

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