Sa stratégie reposant d’abord sur l’exploitation des antagonismes entre les payeurs de taxes et les «gras durs du public», discours repris ad nauseam par les radios poubelles et les autres médias de même acabit.
Heureusement, une grande partie de l’opinion publique est demeurée les yeux ouverts. Elle s’est mobilisée pour tenter de sauver les services publics, particulièrement dans le domaine de l’éducation.
De son côté, le ministre du «Trésor public» y est allé de son discours somnifère dans une contre-offre qui n’en était pas une, puisque l’objectif était de diviser les syndiqués du public en offrant des augmentations salariales à certains, au détriment des autres qui voyaient leur rémunération ou bien gelée ou carrément coupée.
L’immobilisme de ce gouvernement frôle l’arrogance et le mépris envers la population qui a droit à ses services publics. À force de ne pas bouger, les offres gouvernementales deviennent des plaies de lit très souffrantes pour ses employés.
M. Couillard, il est temps de vous réveiller pour répondre aux grands enjeux de cette négociation, à moins que tout cela fasse partie d’une stratégie pour en arriver à un décret qui viendrait confirmer un grand sommeil des services publics au détriment du privé qui piaffe d’impatience aux portes de l’antichambre.
Marcel Perron
Neuville
