La Microbrasserie Les Grands Bois achète l’ancien Centre d’Hydro-Québec

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Par Denise Paquin
La Microbrasserie Les Grands Bois achète l’ancien Centre d’Hydro-Québec

La Microbrasserie Les Grands Bois s’est portée acquéreur de l’ancien centre d’interprétation d’Hydro-Québec à Deschambault-Grondines.

L’entreprise de Saint-Casimir a acheté, en octobre, l’édifice qui avait été construit en 1989 pour informer le public sur la portion sous-fluviale de la ligne à 450 kV Radisson-Des Cantons.

Le directeur de la microbrasserie, Maxime Naud-Denis, a confirmé la transaction, mais il ne veut pas en dire plus sur ce que l’entreprise compte y faire. «On ne veut pas en parler tout de suite. Ce n’est pas encore défini», a-t-il indiqué. M. Naud-Denis affirme toutefois qu’il n’est pas question d’y déménager les installations de production de la bière, car elles requièrent un zonage industriel. Il pourrait se passer plusieurs mois avant qu’un projet se concrétise, indique le directeur qui avance que l’entreprise compte tenir, en temps opportun, une assemblée publique pour informer les gens.

Bonne affaire

La microbrasserie a fait une bonne affaire. Un porte-parole d’Hydro-Québec, Marc-Antoine Ruest, a indiqué au Courrier que l’édifice inscrit au répertoire des biens excédentaires avait été vendu pour 149 000$. C’est près de la moitié de sa valeur au rôle d’évaluation foncière (à 278 100$).

Hydro-Québec a mis l’édifice en vente après que la municipalité de Deschambault-Grondines ait décidé, en octobre, de résilier son bail de location. Le conseil avait une entente de cinq ans, résiliable chaque année. Il lui en aurait coûté 24 000$ pour la poursuivre jusqu’en avril 2021, mais la municipalité n’avait pas besoin de l’édifice.

L’édifice de 132 mètres carrés est situé sur un terrain de 8309 mètres carrés qui offre une belle vue sur le fleuve Saint-Laurent. Cependant, il n’est pas isolé pour l’hiver, car il était destiné à n’être utilisé que l’été. Il a accueilli une halte-vélo, un bureau d’accueil touristique puis a abrité le Centre d’interprétation du Chemin du Roy en 2010.

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