Des femmes rayonnantes chez Alcoa Deschambault

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Par Mathieu Hardy
Des femmes rayonnantes chez Alcoa Deschambault
Une vingtaine de femmes ont été parrainées par des opératrices du secteur de l'électrolyse, le 9 mars, chez Alcoa, dans le cadre d'une mobilisation pour la Journée internationale des droits des femmes. (Photo : Mathieu Hardy)

Alcoa a célébré la Journée internationale des droits des femmes en grand, le 9 mars. Vingt femmes se sont alliées  pour opérer la moitié du secteur de l’électrolyse, ce qui a généré un élan de fierté transbordant les frontières l’aluminerie de Deschambault grâce à la générosité des ses travailleurs.

Diversité, inclusion et égalité font partie des valeurs fondamentales prônées par les dirigeants et les employés, qui se réjouissent de la culture qui définit le climat de travail de l’usine. 

«Les femmes occupent une place importante dans notre usine, représentant 17 % de notre main-d’oeuvre actuelle. Nous voulons accroître leur présence afin d’atteindre 25 % d’ici 2030. La diversité nous permet d’avoir des points de vue différents et d’apporter de nouvelles idées et de la créativité dans nos façons de faire», a commenté Pascal Rochette, directeur général de l’usine.

Occasion spéciale

À l’initiative de la chef de section Véronique Marcoux et de quelques autres collègues, une expérience de travail hors du commun a pu avoir lieu pour mieux faire connaître, au personnel administratif, le travail d’opératrice dans le plus grand secteur de production de l’aluminerie. 

«C’est vraiment une belle journée pour elles parce que c’est pas une occasion de la vie de tous les jours. C’est une belle occasion de rendre hommage à ces femmes-là, qui ont osé essayer un poste ou un travail différent qui ne s’exerce pas dans un milieu traditionnel. Ce sont de bonnes ambassadrices pour les prochaines générations», a témoigné Lynda Maguire, directrice des ressources humaines, ABS, communications chez Alcoa. Aux yeux de Mme Maguire, les 478 employés de l’usine de Deschambault évoluent au sein «d’une belle grande famille».

Parcours inspirant

Une rare incursion du Courrier  à l’usine a permis d’aller à la rencontre de Frédérique Trudel, qui fait partie des femmes qui rayonnent au sein de l’aluminerie. À 26 ans, celle qui occupe un poste d’ingénieure a Alcoa tatoué sur le coeur. La jeune femme a d’ailleurs été parmi les cinq femmes sélectionnées par l’entreprise pour témoigner lors d’un événement virtuel diffusé aux quatre coins du monde par l’entremise du Réseau des femmes Alcoa.

» La première fois que je suis rentrée ici, j’avais 15 ans. C’était pour un stage d’un jour. J’ai vraiment eu un coup de coeur. Ensuite, je suis devenue opératrice à 18 ans. J’ai étudié le génie industriel à l’université et j’ai fait mes stages ici», raconte Frédérique, qui est en poste depuis un an et demi. Chez elle, Alcoa est une affaire de famille, puisque ses parents ont fait carrière à l’usine.

Cancer du sein

En marge de cette journée spéciale, les femmes ont récolté de l’argent pour la Fondation du cancer du sein du Québec. Plus de 1600 $ ont déjà été amassés auprès du personnel, qui souhaite redonner à la communauté. La campagne se poursuit.

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