Le gouvernement du Québec apporte une aide financière de 683 000$ à la MRC de Portneuf pour la protection et la mise en valeur du patrimoine immobilier dans Portneuf.
Le député Vincent Caron a fait l’annonce de cet investissement qui permettra notamment la restauration de bâtiments patrimoniaux, qu’ils soient de propriété privée ou municipale.
Au niveau de la propriété privée, il s’agit d’une aide supplémentaire de 183 000 $, alors que 500 000$ seront versés pour la restauration des bâtiments qui sont de propriété municipale.
Dans cette dernière catégorie, les montants investis viseront le Vieux Presbytère de Deschambault, le presbytère de Grondines et le centre Desroches.
En 2021, 14 projets de restauration ont ainsi été soutenus.
Bonification de l’enveloppe financière et élargissement de l’admissibilité au programme
« Pour les propriétés, c’est une logique qui est complètement différente. On a une enveloppe globale qu’on est allé chercher qu’on finance à 40% par la MRC et 60% par le gouvernement du Québec. Les propriétaires admissibles peuvent ensuite déposer une demande d’aide à la restauration en continu », précisait l’agente de développement culturel de la MRC de Portneuf, Éliane Trottier.
La MRC de Portneuf pourra utiliser ces fonds pour restaurer des bâtiments patrimoniaux municipaux et offrir un soutien financier direct aux propriétaires d’immeubles patrimoniaux.
Ce programme de soutien au milieu municipal en patrimoine immobilier qui a été créé en 2019 repose sur l’approche du partage des responsabilités en matière de patrimoine culturel.
« Compte tenu de l’importance du patrimoine bâti dans le territoire portneuvois et des besoins multiples signifiés par les citoyens, la MRC a sollicité une majoration du budget lui étant accordé par le MCC. Ce dernier ayant répondu favorablement à notre demande, nous sommes heureux d’annoncer un budget annuel de 300 000 $ pour le Programme d’aide à la restauration patrimoniale pour les années 2022 et 2023 », mentionnait le préfet de la MRC de Portneuf et maire de Neuville, Bernard Gaudreau.
