La MRC élabore un plan régional des milieux humides et hydriques. Elle a reçu une subvention de 83 300$ du ministère de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques et demande maintenant l’avis de ces citoyens.
Les MRC ont jusqu’en juin 2022 pour soumettre leur plan au ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. Ces plans contribueront à atténuer les problématiques environnementales régionales et à mieux coordonner les actions. La MRC veut recueillir les commentaires, réflexions et questionnements pour élaborer son plan adapté à la réalité régionale. Un sondage est en ligne au portneuf.ca/prmhh.
Malgré leur importance, les cours d’eau et les milieux humides ne cessent d’être perturbés et le phénomène s’est accéléré au cours des dernières décennies depuis plus d’un siècle. Les suivis de la qualité de l’eau montrent la nécessité de poursuivre les efforts d’assainissement dans les secteurs agricole, municipal et industriel, selon le ministère de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques. Environ 6000 kilomètres carrés de tourbières auraient été perturbées au Québec depuis 50 ans. C’est six fois la superficie du lac Saint-Jean, rapporte La Presse.
Les milieux humides et hydriques atténuent de multiples problèmes comme les épisodes de pluie intense, les vagues de chaleur et périodes de sécheresse associés aux changements climatiques. Les tourbières retiennent 33% du carbone.
Plus de 320 000 $ ont été versés pour soutenir la réalisation de 17 études de préfaisabilité de projets de restauration et de création de milieux humides et hydriques, et près de 125 000 $ ont été octroyés afin de soutenir la réalisation de trois projets.
Le projet de restauration du couvert végétal d’une tourbière ombrotrophe à Pont-Rouge de la Corporation du bassin de la Jacques-Cartier (CBJC) a été financé dans le cadre du volet 1 des études de préfaisabilité à la suite du premier appel à projets du Programme de restauration et de création de milieux humides et hydriques.
Doté d’une enveloppe totale de 30 M$ sur trois ans, ce programme vise à restaurer des milieux humides et hydriques ou à en créer de nouveaux pour compenser les pertes qui n’ont pu être évitées.
