Détectez les plantes exotiques envahissantes

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Par Courrier de Portneuf
Détectez les plantes exotiques envahissantes
La CAPSA a donné un atelier pratique sur la détection des plantes aquatiques exotiques envahissantes le 27 août au lac Sept-Îles à Saint-Raymond.  Photo - Charlotte Corriveau, APLSI

La CAPSA fait appel aux citoyens, municipalités et organismes de la région de Portneuf pour améliorer la connaissance des plantes exotiques envahissantes (PEE) en participant, entre autres, à ses ateliers.

Grâce au soutien financier de la MRC et de la Fondation de la faune du Québec, l’organisme de gestion de l’eau des rivières Sainte-Anne, Portneuf et La Chevrotière réalise depuis le printemps des activités de formation sur les plantes exotiques envahissantes (PEE) avec des intervenants de son territoire. Elle a aussi distribué des documents de sensibilisation et fourni des panneaux d’information sur la prévention du myriophylle à épi, comme ceux installés aux entrées du Parc naturel régional de Portneuf, de la ZEC Batiscan-Neilson, à Lac-Sergent et Saint-Ubalde.

Son projet «Mobilisation des acteurs de l’eau à la lutte aux plantes exotiques envahissantes» veut permettre aux gestionnaires comme aux simples citoyens de mieux comprendre la problématique des PEE, leur identification, leur surveillance et les moyens pouvant assurer leur prévention ou leur contrôle.

Le myriophylle à épi, déjà bien établi au lac Sergent, et la berce du Caucase, reconnue pour la gravité des brûlures photosensibles qu’elle cause, font partie de ces plantes.

Ateliers à venir

Après une série d’ateliers sur la détection du myriophylle à épi et autres plantes aquatiques indésirables, des ateliers sur les PEE en milieux humides et terrestres seront offerts le 24 septembre à Saint-Raymond et le 27 septembre à Saint-Casimir. Pour obtenir de l’information ou s’inscrire, contacter Chantal Leblanc au 418 337-1398, poste 227, ou à c.leblanc@capsa-org.com .

Les plantes exotiques envahissantes (PEE) proviennent d’autres continents, principalement d’Europe ou d’Asie, et se sont propagées chez nous par l’activité humaine (transports, horticulture, aquariophilie, etc.). Pratiquement dépourvues de prédateurs et de compétiteurs, et possédant des moyens de reproduction hautement efficaces, les PEE modifient significativement les écosystèmes. Elles engendrent des pertes de biodiversité, nuisent aux habitats essentiels pour la faune et la flore et ont même des impacts socio-économiques: elle nuisent aux activités de plein air et agricoles et peuvent occasionner une baisse de la valeur foncière des propriétés en bordure de certains lacs affectés.

Pour plus d’information, visiter capsa-org.com, et pour signaler la présence d’espèces envahissantes, se rendre sur la plate-forme Internet Sentinelle du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.

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