Une solution à l’érosion riveraine à Deschambault

Photo de Francis Beaudry
Par Francis Beaudry
Une solution à l’érosion riveraine à Deschambault
Avec des buissons, des plantes adaptées et de l’enrochement, la bande riveraine va prévenir l’érosion de la berge du Saint-Laurent. Photo – Francis Beaudry

Les riverains préoccupés par la conservation de la bande riveraine ont maintenant à Deschambault-Grondines un modèle pour les guider.

La Fondation québécoise pour la protection du patrimoine naturel (FQPPN) a aménagé une partie de la bande riveraine près la rue Mathieu pour servir d’exemple à suivre pour un aménagement efficace.

Le projet a été inauguré le 15 juin après deux semaines de travail réalisé par la firme Écogénie. L’aménagement comporte de l’enrochement et 70 plants d’une vingtaine de variétés de plantes et d’arbustes.

«L’objectif, c’est de démontrer que c’est possible de bien aménager les rives pour protéger les berges sans avoir peur de bloquer la vue sur le fleuve», affirme Catherine Émond, coordonnatrice de la FQPPN.

L’organisme espère que le projet va faire des petits dans la région, puisque les riverains auront toute l’information nécessaire grâce au projet pilote. «Si les propriétaires se mettent ensemble pour aménager leur bande riveraine, ça va aider à réduire les coûts», ajoute Catherine Émond.

En plus de réduire l’érosion, cet aménagement à Deschambault vise à contribuer à la conservation de plusieurs plantes de rivage, comme la gentiane de Victorin, espèce en péril au Canada.

Il est possible d’aller voir la bande riveraine aménagée près de la station de pompage 136 sur la rue Mathieu. Des panneaux d’interprétation ont été installés sur le site.

Le projet a coûté 52 000$ et a été réalisé avec la collaboration du Fonds Aluminerie Deschambault pour les communautés durables, d’Environnement et changements climatiques Canada et de la municipalité.

De gauche à droite: le maire de Deschambault Gaston Arcand, Pascal Rochette, DG de l’aluminerie Alcoa à Deschambault, Charles Mercier, Catherine Émond et Nathalie Gravel, de la FQPPN, en photo devant un des panneaux d’interprétation de la bande riveraine. Photo – FQPPN

 

 

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