Annexion du lac Simon rejetée: Raymond Francoeur est content

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Par Steeve Alain
Annexion du lac Simon rejetée: Raymond Francoeur est content

Le maire de Sainte-Christine-d’Auvergne, Raymond Francoeur, a exprimé sa satisfaction de conserver dans sa municipalité le territoire au lac Simon. Selon le maire Francoeur, la décision du ministère des Affaires municipales de rejeter l’annexion à Saint-Léonard représente une bonne nouvelle. «Je suis content, le conseil municipal est content et les Auvergnats sont contents», a-t-il dit. Le maire a mentionné que la Municipalité «a tout fait» pour ne pas perdre de territoire. La Municipalité a fait des représentations auprès de la MRC et a demandé l’appui de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) dans le dossier. M. Francoeur a notamment invoqué le rejet en 1997 par la MRC d’une demande d’annexion à Saint-Alban des deux tiers du pourtour du lac Clair situés à Sainte-Christine, alors que des propriétaires du secteur voulaient obtenir des services et avoir affaire à une seule municipalité. «J’ai le numéro de la résolution», a signalé le maire. «Pour plusieurs gens natifs de Sainte-Christine, les terres qui touchent le lac Simon représentent beaucoup historiquement», a laissé entendre M. Francoeur. «On est corrects avec les gens du lac Simon. C’est moins cher de taxes avec Sainte-Christine, c’est un avantage pour eux», a ajouté le maire. M. Francoeur a dit que la Municipalité a effectué du pavage sur la route Saint-Vincent tout récemment et qu’il est possible de verbaliser le chemin privé du secteur. «On attend la demande», a-t-il précisé. Raymond Francoeur a souligné que des employés ou élus peuvent rencontrer les citoyens du lac sur place à la suite d’une entente avec le Centre vacances pour un local. Le maire est revenu sur des arguments des citoyens qui ont voulu joindre Saint-Léonard. «J’ai regardé sur les cartes d’il y a plusieurs années. Le lac Simon est à la même place. Les gens le savaient en s’installant à cet endroit. Pourquoi c’est loin aujourd’hui? Je ne comprends pas», a-t-il dit. Enfin, selon lui, l’argument de la sécurité ne tient pas la route. Il soutient qu’il y a entraide entre les services d’incendie et que les services les plus près sont appelés à intervenir.  

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