Le Camp Kéno multiculturel

Photo de Steeve Alain
Par Steeve Alain
Le Camp Kéno multiculturel

Le Camp de vacances Kéno situé près du lac Long à Saint-Alban a accueilli cet été 25 jeunes immigrants touchés par l’attentat à la mosquée de Québec. Les enfants d’origine syrienne, burundaise, camerounaise, afghane et autres ont vécu l’expérience d’une «vraie vie de camp»  et cohabité avec d’autres jeunes lors de séjours de 5 à 13 jours. Par voie de communiqué, Kéno estime que dans la foulée de l’attentat contre la mosquée de Sainte-Foy et le débat entourant la place de la communauté musulmane et plus précisément celle des enfants musulmans à Québec, l’une des meilleures façons de changer les mentalités est d’offrir des occasions de cohabitation entre enfants. «Une fois sur le camp, les enfants sont tous semblables et ont tous les mêmes aspirations, soit être eux-mêmes, s’amuser et grandir en harmonie avec leur entourage», mentionne le directeur général de Kéno, François Vézina. L’équipe de Kéno ajoute que c’est cette attitude qu’il faut encourager pour contrer l’intolérance et favoriser le mieux-être global de notre société. Kéno héberge gratuitement durant quelques jours des jeunes de diverses origines depuis une dizaine d’années grâce à sa Fondation. Ces séjours renforcent les valeurs d’ouverture, d’entraide, de respect et de cohabitation.  

Partager cet article