Le coeur de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier sera transformé

C’est ce qu’a annoncé le maire Pierre Dolbec lors de la présentation du budget le 19 décembre. La ville prévoit investir 18,5 M$ en trois ans dans une trentaine de projets majeurs. Elle compte sur des subventions de 6,2 M$ et emprunterait 12,3 M$ pour les réaliser.

La ville s’attaquera au développement du secteur sud-est en favorisant d’abord l’installation d’une résidence de grande qualité pour les aînés. Elle construira ses jeux d’eau pour les tout-petits et un espace dédié aux adolescents et, dans un avenir rapproché, de nouveaux terrains de tennis, a mentionné le maire.

La ville investira 9,1 M$ en 2017. Selon M. Dolbec, la ville doit planifier les investissements qui répondront aux besoins de la population, mais aussi à leur capacité de payer. Près de 2 M$  devraient provenir de subventions et 250 000$ des fonds réservés. Le reste sera par des règlements d’emprunt.

Le pôle aquatique et les jeux d’eau coûteront 850 000$, dont la moitié viendra d’Hydro-Québec à la suite de la construction du poste Duchesnay. La ville investira 963 000$ pour le projet de la trame verte et bleue de la CMQ pour améliorer la qualité des espaces patrimoniaux, naturels et récréotouristiques. Les travaux sont payés à 50% par des subventions. La construction d’un étang d’épuration des eaux coûtera 2M$ et la réfection de rues 1,3 M$. La ville investira 617 000$ pour l’achat de terrains et 491 000$ pour le service incendie incluant le remplacement du camion minipompe. La construction des terrains de tennis est prévue en 2018.

Hausse de taxes

Le taux de taxe pour une résidence grimpe de 3¢ pour s’établir 79¢ du 100$ d’évaluation. La hausse du compte de taxes pour une résidence moyenne raccordée aux réseaux d’aqueduc et d’égout sera de 56$. Celle d’une résidence n’étant pas desservie sera de 70$. La ville anticipe des revenus de 12,1 M$ (en hausse de 5,7%) et des dépenses de 10,2 M$ (en hausse de 5,9%). Elle utilisera 1,8 M$ de l’excédent pour le remboursement de la dette en capital.

La masse salariale augmente de 400 000$ pour atteindre un peu plus de 4 M$ parce que la ville a repris en régie certaines activités qui étaient confiées à forfait ou à des organismes à but non lucratif. La ville a aussi renouvelé la presque totalité des contrats de travail dont certains ont des effets rétroactifs.

Sainte-Catherine se classe au 7e rang des 1100 localités du Québec pour indice de vitalité économique de l’Institut de la statistique du Québec. Il est conçu à partir du marché du travail, du revenu médian de la population majeure et du taux d’accroissement annuel moyen de la population sur une période de cinq ans.

 

 

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