L’organisme toujours actif depuis les fêtes du 150e s’est donné une nouvelle appellation. Il a été derrière quelques parutions pour les fêtes, dont un calendrier historique et un dépliant patrimonial. Il a aussi publié une monographie paroissiale «Au dit-lieu de Portneuf» en 2012. Aujourd’hui, Portneuf 1861 lance son dernier ouvrage intitulé «L’Ancêtre François Gignac».
Son président Pierre Gignac voulait que le comité survive aux fêtes. Quelques personnes ont assuré la continuité depuis quatre ans et Portneuf 1861 lance maintenant une invitation aux citoyens qui partagent leur intérêt pour l’histoire à devenir membres de la Société d’histoire et du patrimoine. La carte de membre coûte 10$ par année. Un formulaire d’adhésion paraîtra dans le prochain bulletin municipal. On peut aussi contacter Pierre Gignac au 418 286-0024 ou par courriel à demers.gignac@globetrotter.net.
Le dernier livre a demandé beaucoup de recherches, mais aussi beaucoup de collaboration, dit l’auteur Pierre Gignac. Yves Marcotte, de la Société d’histoire de Saint-Basile, y a collaboré et Jocelyn Demers a aidé à l’écriture.
L’auteur explique qu’il ne reste rien du passage de François Gignac, qui a pourtant été un des trois premiers signataires d’une concession dans l’anse de Cap-Santé en 1684. Pas de maison ni de terre ancestrale. M. Gignac n’avait rien à montrer aux descendants qui le contactaient d’aussi loin que les États-Unis. François Gignac était un homme plutôt discret et plus pauvre que ses voisins, dit Pierre Gignac. Sa maison a été pillée par les Anglais venus déloger les derniers soldats français du fort Jacques-Cartier en 1760. Il ne reste rien sur la terre ancestrale depuis 1780.
Il y a encore plusieurs familles Gignac à Portneuf et dans les municipalités environnantes. Le livre est en vente chez l’auteur et à la Librairie Donnacona au coût de 25$.
