Ce lancement était à la fois un aboutissement et un début pour cette étudiante en langues de 18 ans demeurant à Deschambault-Grondines. En 6e année, elle a «commencé une petite histoire» qui est devenue six ans plus tard un bouquin de 340 pages.
«Mon texte était d’une qualité discutable, mais l’histoire était quand même bonne», raconte Marie-Claire Bouillé. L’adolescente n’avait aucune idée à ce moment-là qu’elle écrirait un livre.
Patiemment, de 11 ans à 17 ans, elle a retravaillé son texte. «Il y a eu beaucoup de modifications, mais le squelette de l’histoire est le même», dit l’auteure qui provient d’une famille de six enfants férus de lecture et de culture. Sa grand-mère, Madeleine Genest, est bien connue à Deschambault pour son «Grain de sel» qu’elle diffuse maintenant sur un blogue. La tante de l’auteure, Marie-Noël Bouillé, a peint le tableau qui illustre la jaquette.
Marie-Claire Bouillé propose au public des 12 à 16 ans l’histoire de Malyka, princesse d’Irysie, et d’un groupe d’adolescents aux origines diverses (humains, elfes, Irysiens) qui s’engagent dans la guerre des royaumes d’Elaevarä contre le Mal.
Comme beaucoup d’adolescents nourris aux Harry Potter et autres Hunger Games, Marie-Claire Bouillé est passionnée de fantastique. «Les Chevaliers d’Émeraude, d’Anne Robillard ont fait de moi une lectrice», avoue-t-elle. L’auteure y trouve aussi une plus grande liberté. «La seule limite, c’est l’imagination», résume-t-elle.
La suite de «L’héritier» est déjà en cours d’écriture. Cette fois, elle n’y mettra pas six ans, car la sortie du deuxième tome est annoncée pour la fin de 2016. Marie-Claire Bouillé souhaite que son premier roman lui serve de carte de visite pour faire son entrée dans une maison d’édition pour son second tome.
Le roman «L’héritier» est en vente au coût de 17,95$ à la Librairie Donnacona et à la Pharmacie Uniprix à Saint-Raymond. Il est aussi possible de se procurer un exemplaire en la contactant à marieclaire.auteure@gmail.com.