Six jeunes ont mis le 6e art à l’avant-plan en présentant une adaptation théâtrale de «La Veuve», une saynète écrite par Félix Leclerc à la fin des années 1940. Porteurs de cette nouveauté, Blanche, Marie-Claire, Clémence, Jade, Julien et Émilie Bouillé se sont joints à plus d’une soixantaine d’artistes, portneuvois pour la plupart.
La relève a eu une grande place lors du symposium. Douze jeunes de 6 à 12 ans se sont inscrits au volet jeunesse en plus de ceux impliqués dans le théâtre et les concerts musicaux.
Des peintres, sculpteurs, photographes et tisserands
d’expérience étaient aussi au rendez-vous. Leurs oeuvres très diversifiées ont pu être appréciées par environ 1000 visiteurs, selon les estimations du comité organisateur. Invité à décerner le prix coup de coeur, le public a voté en masse pour le tableau de Jacinthe Julien, de Saint-Marc-des-Carrières.
«La qualité est supérieure d’une année à l’autre», a commenté la présidente Lucille Bouillé, qui n’est pas peu fière de l’évolution du symposium. Pareil pour la présidente d’honneur Colette Johansen, originaire de Deschambault. «Organiser un symposium, c’est beaucoup d’ouvrage», s’est souvenue Mme Johansen, qui a instauré le Rendez-vous des arts en 2007 avant de déménager à Repentigny. À l’époque, les commentaires positifs des artistes lui ont fait croire que le pari était gagné, mais jamais elle n’aurait cru que le symposium se serait enrichi au point de se réinventer, a-t-elle affirmé.
Jouissant d’une bonne cote de popularité, «le symposium Deschambault-Grondines est le préféré de plusieurs artistes pour sa simplicité et sa convivialité», a souligné l’artiste-peintre Michelle Trépanier, de Pointe-du-Lac, qui y participait pour une troisième fois. Le Rendez-vous des arts célébrera ses dix ans en 2016.
